Lorsqu’un professeur de physique qui a développé une machine d’imagerie temporelle bouscule un étudiant en histoire qui transporte sa thèse sur Adolph Hitler, l’Histoire (avec un grand H) va se retrouver bouleversée.
Si Hitler n’était pas devenu le führer, l’Histoire aurait-elle été modifiée en mieux ou un autre homme n’aurait-il pas pris sa place en faisant peut-être encore plus de dégâts? L’auteur a choisi la deuxième hypothèse. En l’absence de Hitler un autre homme surgit, moins passionné mais plus cynique et qui se révèlera encore plus efficace dans son ascension. Je ne donnerai pas de détail sur l’Histoire, préférant que le lecteur découvre lui-même les changements.
Le roman alterne les passages du présent et ceux de la jeunesse d’Hitler de la fin du XIXème siècle à sa participation à la 1ère guerre mondiale. D’abord dans notre ligne temporelle, ensuite dans la ligne temporelle alternative créée par l’intervention de nos deux « héros ».
Ce n’est peut-être pas le roman le plus passionnant que j’aie lu mais il s’est révélé intéressant. Un peu long peut-être (600 pages quand même), surtout quand l’auteur nous fait partager les délires de son jeune historien. C’est aussi un livre qui a un côté très anticipation sociale britannique, m’ayant fait parfois penser au « 1984 » d’Orwell ou aux » îles du soleil » de Ian MacLeod.
Ma note personnelle: 14/20
Voir aussi l’avis d’Eumène de Cardie:
http://notesdeumene.wordpress.com/2011/11/04/stephen-fry-le-faiseur-dhistoire/
Et d’autres critiques: