Ce roman débute en 1934 et nous invite à suivre les événements qui ont aboutis à l’attaque de Pearl Harbor en 1941.
Nous vivons ces événements à travers les récits de plusieurs personnages alliés et japonais :
Un Officier anglais parti enseigner l’anglais aux pilotes japonais de l’académie navale japonaise d’Etajima, un officier de la marine américaine en visite dans la même école, un célèbre (du moins l’est-il devenu par la suite) pilote Japonais : Mitsuo Fuchida et le non moins célèbre stratège de l’attaque sur Pearl Harbor : Minoru Genda.
Basé au moins partiellement sur des événements historiques (au moins pour les massacres de Nankin et l’attaque japonaise sur une canonnière américaine, le « Panay » en Chine alors que les américains étaient neutres), ce roman nous permet de suivre l’évolution de la pensée de Fuchida et Genda, évolution qui les poussera à demander à l’Amiral Yamamoto de prendre personnellement le commandement de l’attaque sur Pearl Harbor à la place de l’amiral Nagumo.
C’est ici que se situe la divergence dans cette Uchronie. En effet l’Amiral Nagumo ayant appris que les Porte-avions américains n’étaient pas présents à Pearl Harbor, avait décidé de faire demi-tour après la première vague d’assaut.
Les auteurs partent de l’idée que si Yamamoto avait été aux commandes, il aurait lancé une deuxième vague d’assaut sur Pearl Harbor.
Dans quel but puisque les Porte-avions n’étaient pas présents ?
D’une part, il restait des objectifs stratégiques à détruire : outre les quelques navires encore plus ou moins intacts (quelques croiseurs et destroyers mais surtout plusieurs sous-marins), il y avait aussi les énormes réserves de carburant stockées sur l’île et la cale sèche (qui permit notamment de réparer le Yorktown à temps pour lui permettre de participer à la bataille de Midway).
D’autre part, l’Amiral Yamamoto, devant le demi-succès, décide de durcir la guerre en détruisant les ressources de Pearl Harbor et en portant la guerre jusque sur les côtes des Etats Unis afin de forcer ceux-ci à accepter une paix qui serait en faveur du Japon.
Ce premier tome se termine sur cette décision.
J’ai trouvé ce roman intéressant mais un peu lent par moment, ceci dit, Forstchen sait écrire et surtout les combats.
Ma note personnelle : 15/20
Pearl Harbor
Newt GINGRICH and William R. FORSTCHEN
St Martin’s Paperbacks
376 pages