Les citoyens de Grantville pensaient avoir fait le plus dur après avoir vaincu les espagnols et les troupes des Habsbourgs. Alliés au roi de Suède, Gustave Adolphe et forts de leur supériorité technologique, qui pourraient-ils craindre ?
Qui ? Si ce n’est l’infâme Cardinal de Richelieu. Car celui-ci, après avoir pensé que Grantville avait été envoyée par le Diable, est maintenant persuadé qu’il s’agit d’un message de Dieu ! Si Grantville a été renvoyée dans le passé, c’est pour permettre aux citoyens du XVIIème siècle d’éviter les erreurs qu’ils ont fait dans la trame historique d’origine et notamment le renversement des monarchies de droit divin. Richelieu, comme d’autres personnages puissants européens ont réussi à se procurer des livres d’Histoire et à les étudier.
Alors que les habitants de Grantville essayent d’exporter les idéaux nés de la révolution américaine, ils devront naviguer prudemment dans les eaux troubles de la diplomatie européenne pour tenter de s’en sortir car leur avantage technologique ne durera que tant qu’ils seront capable de maintenir leurs machines en état. Ils sont dans l’incapacité de recréer la plupart des outils modernes.
Alors que pour Grantville, le défi est de déterminer à partir de quelle technologie, ils peuvent repartir avec les moyens à la disposition de ses habitants, pour les puissances européennes, le défi est de rattraper le plus rapidement possible l’écart technologique parce qu’alors, l’avantage démographique suffira pour vaincre Grantville. Le cardinal a bien compris que même s’il ne parvenait pas à vaincre Grantville tout de suite, il lui fallait néanmoins mettre au plus vite la machine industrielle en route afin de ne pas se retrouver dans le peloton de queue des nations industrialisées.
C’est pourquoi, pendant qu’il met sur pied une nouvelle coalition contre Grantville, il prépare son pays à la révolution industrielle et l’armée française à la guerre moderne.
Lorsque la nouvelle attaque se déclenche, Grantville et Gustave Adolphe sauront faire face, (notamment grâce à la nouvelle flotte dirigée par l’amiral Simpson et aux deux avions à hélice faits de bric et de broc) mais cette victoire sera payée avec la chair et le sang des citoyens de Grantville.
J’attendais beaucoup de la collaboration entre Eric Flint et David Weber pour ce deuxième tome et je dois bien avouer que j’ai été un peu déçu. Si ce volume apporte son lot de nouveauté et permet d’approfondir l’Univers développé dans 1632, il apparaît cependant un peu trop comme une mise en place pour les volumes suivants, entamant plusieurs fils d’intrigues sans vraiment en terminer un. On reste un peu sur sa faim. Il faudra sans doute attendre 1634 Baltic War pour avoir une meilleure idée du déroulement des événements.
Sinon, l’édition Kindle était impeccable.
Pour le tome 1: 1632
Pour le tome 3: 1634 The Baltic War
Voir aussi l’anthologie Ring of Fire ou plusieurs auteurs connus et des fans ont développé des éléments de cet univers dans des nouvelles qui sont parfois le point de départ d’une série de romans liés à l’univers de 1632.
Et la page que j’ai consacré à cette série: 1632-Verse
Ma note personnelle : 15/20
1633 Eric Flint et David Weber
Edition Kindle
L’avis d’Eumène de Cardie: http://notesdeumene.wordpress.com/2011/01/07/eric-flint-et-david-weber-1633/