Lorsqu’un général chinois décide que le temps est venu de réunifier Taïwan au reste de la chine, il utilise les grands moyens. Faute d’avoir réussi à persuader le président chinois d’attaquer Taïwan par surprise, il utilise un hacker pour pénétrer les systèmes informatiques taïwanais et déclencher une attaque sur une ville de la chine communiste. Les 50 missiles qui tombent sur la ville font de nombreux morts civils.
Outré par cette attaque, le président et le comité central chinois autorisent l’attaque sur Taïwan. Le général Zhen a préparé son plan depuis longtemps, il est certain que les missiles communistes pourront suffisamment réduire les défenses de l’île pour que les troupes chinoises puissent l’envahir par les airs et par le mer.
Non content de s’en prendre à Taïwan, l’Armée Populaire de Libération Chinoise s’en prend également aux américains en lançant des attaques sur le groupe naval formé autour du Porte-avion Georges Washington ainsi que sur les bases américaines de Guam et d’Okinawa.
Va-t-on assister à une guerre entre les deux grandes puissances ?
Si l’idée était bonne, elle n’est malheureusement pas très bien exécutée. Les opérations sont souvent à sens unique, le taux de réussite de l’attaque chinoise initiale par exemple est stupéfiant. On a l’impression que quand l’auteur veut qu’une frappe soit efficace, les systèmes d’armement se dégradent.
Je prendrai l’exemple des attaques de missiles balistiques chinois sur le groupement du George Washington où les missiles américains sont impuissant à arrêter un seul missile alors que plus tard dans le roman, alors que les rôles s’inversent, les mêmes missiles américains se révèlent beaucoup plus efficace. Il aurait suffi dans la première attaque de saturer les défenses américaines pour rendre l’attaque beaucoup plus crédible.
Un autre exemple : les parachutistes communistes par exemple attaquent le principal aéroport militaire de Taïwan après que l’île ait été bombardée par des tirs de missiles et s’en emparent sans aucun combat comme si l’aéroport n’avait pas de garnison.
Il y a également des erreurs de grammaire (l’auteur commence une phrase au présent et la poursuit à l’imparfait ou vice-versa) incompréhensibles et répétées au début et à la fin du bouquin, comme si seul le milieu avait été corrigé.
Dans le même genre, préférez Tom CLANCY.
Ma note personnelle : 12/20
The Fourth Crisis –« The Battle of Taïwan » de Peter Von Bleichert
Edition Kindle
Sur le même thème: Dragon Storm: China Invades Taïwan de T.J. McFADDEN