
A peine arrivé à Sainte-Hélène le 23 août 1942, le Kirov a disparu à nouveau dans le futur post-apocalyptique. Se déplaçant jusque dans le pacifique à la recherche d’un endroit civilisé qui aurait survécu, le Kirov découvre sur une île un journal qui explique que la guerre a éclaté suite à une escalade qui avait commencé par l’attaque d’un navire russe dans l’Atlantique et qui avait culminé avec l’attaque d’un sous-marin américain par un navire russe dans le Pacifique.
Lorsqu’il retourne dans le passé, le Kirov apparaît, juste en dessous d’une escadrille d’avion Japonais qui sont en route pour attaquer le port australien de Darwin. Les Japonais détachent 9 bombardiers en piqué Aichi D3A (Val). Surpris pendant la transition, l’équipage du Kirov n’a que peu de temps pour réagir mais réussit cependant à détruire 8 des 9 avions Japonais avant qu’ils aient pu placer une bombe sur leur navire. Le 9ème Val réussit cependant à toucher le navire mais sans faire de gros dégâts parce que les bombes emportées par les chasseurs bombardiers n’étaient pas destinées à attaquer des navires.
Les officiers du Kirov constatent que cette fois-ci, ils sont réapparus le 24 août 1942 au large de Melville Island (Ce qui ne manquera pas de surprendre l’amirauté britannique lorsqu’elle découvrira que le Kirov a parcouru 7.800 Miles en une journée!). La trame temporelle a été modifiée par l’entrée en guerre précoce des américains de sorte que Pearl Harbor ne s’est pas produit et que si les deux pays sont en guerre, le Japon n’a pas attaqué Midway et a décidé de tourner les yeux vers le Sud pour tenter de faire barrage aux Américains en ancrant leur ligne à partir de l’Australie. Ils n’ont aucune intention de s’emparer du pays entier mais bien d’y installer une base pour mener des raids.
Ceci explique que dans la région où le Kirov a débarqué, on trouve notamment les 6 gros porte-avions Japonais de l’époque ainsi que plusieurs croiseurs de bataille (tel le Kirishima) ou cuirassés (Yamato, Nagato, Mutsu…).
Les officiers du Kirov ont entre-temps découvert que leurs sauts dans le temps semblent être liés à l’utilisation d’un tube de réserve du réacteur nucléaire. En effet tous les 12 jours, l’ingénieur en charge du réacteur procède à une vérification d’un des 24 tubes et le remplace pendant l’examen du tube vérifié par le tube de réserve ou tube 25.
Les 9 avions Japonais appartenaient à une escadrille de la division de l’Amiral Hara, cette division comprenant les Porte-avions Zuikaku, Shokaku et le Porte-avion léger Zuiho. Après la première attaque manquée, l’Amiral Hara décide d’envoyer 12 bombardiers torpilleurs , de plus il dépêche 3 croiseurs légers pour intercepter le Navire étranger et leur envoie le Kirishima en renfort.
Les croiseurs Myoko, Haguro et Nachi se retrouvent sous le feu des canons de 152mm du Kirov avant même d’arriver à portée de tir pour riposter. Bien qu’endommagés tous les trois, ils continuent leur route jusqu’à ce que le Kirov se décide à envoyer un missile Moskit III sur l’Haguro ce qui a pour effet de stopper net ce dernier. Alors que les croiseurs légers se retirent, une nouvelle attaque aérienne, cette fois menée par 36 bombardiers en piqué et 19 bombardiers torpilleurs escortés par 12 zéros arrive sur le Kirov. Sur les 55 avions assaillants, seuls 7 rejoindront le Zuikaku et le Shokaku mais le Kirov a encaissé plusieurs coups et un des avions, celui du chef et seul survivant de l’escadrille de 9 bombardiers en piqué qui avaient mené la première attaque, écrase son Val sur le Kirov.
Ralenti par les dégâts de l’attaque aérienne, le Kirov voit se rapprocher le Kirishima rejoint par le croiseur Tone. Le Kirishima est maintenu à distance à coup de missiles Moskit II et P900 (SS27N Sizzler selon la dénomination Otan). Le kirov ne parviendra à s’en débarrasser qu’en larguant des mines MDM-7S dans son sillage. ayant touché des mines, le Kirishima sombre mais reste échoué à cause de la faible profondeur.
Les Japonais n’ont pas dit leur dernier mot, un sous-marin Kaichu K5, le Ro 33 tente une attaque et parvient à toucher le Kirov.

Ralenti encore une fois, le Kirov doit encore repousser une vague d’assaut de 13 bombardiers en piqué, 18 bombardiers torpilleurs et 24 chasseurs.
Ayant repoussé ses adversaires, le Kirov sera cependant surpris par une attaque de deux chasseurs de nuit dont l’un parvient à tirer une rafale de ses canons de 20mm sur le Kirov.
C’est alors qu’apparaît un nouvel adversaire, rien moins que le Yamato avec l’amiral Yamamoto lui-même à bord et trois destroyers, les Jintsu, Yura et Nagara. Le Kirov parvient à éviter les torpilles des destroyers japonais (infligeant de lourds dégâts à ceux-ci avec ses canons seuls) et les obus du Yamato. Il faudra cependant 7 Moskits II, 2 P900 et 2 torpilles UGST-2 pour infliger suffisamment de dégâts au super-cuirassé et le persuader le d’arrêter la poursuite.
Alors que le Kirov commence à subie d’étranges distorsions, le faisant apparaître et disparaître, il réapparaît à courte distance du croiseur japonais Tone et celui-ci semble lui passer au travers. Enfin le Kirov s’immobilise à nouveau dans le futur.
Il y a cependant une grosse différence, cette fois-ci, le Kirov réceptionne des signaux radios. apparemment, il est revenu avant l’apocalypse nucléaire. A peine réapparu, le Kirov détecte un sous-marin américain à proximité. Persuadé qu’ils vont être attaqués, les marins du Kirov s’apprêtent à attaquer le sous-marin lorsque le capitaine Karpov stoppe l’attaque. Karpov s’est souvenu à temps des journaux trouvés dans le futur apocalyptique. Les événements ayant déclenché la catastrophe étaient la disparition du Kirov et la destruction par ce même navire d’un sous-marin nucléaire américain.
En annulant l’attaque, Karpov a permis d’empêcher le conflit et le Kirov peut désormais rentrer à sa base où un certain nombre de questions difficiles attendent l’Amiral Volsky et ses officiers.
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Un troisième tome mené tambour battant, comme on peut le lire plus haut, il n’y a pas de temps morts, les attaques se succèdent à un rythme soutenu et le Kirov devra utiliser la quasi totalité de son arsenal pour survivre (à la fin, il ne reste qu’un missile anti-aérien et moins d’une dizaine de missiles anti-navires.
Pour ceux qui comme moi, se demandaient comment l’auteur pouvait étirer sa série au vu de la consommation effrénée de munitions, John Schettler apporte une réponse en ramenant le navire à son port d’attache à la fin de ce troisième tome.
A noter que la série Kirov en est au 18ème volume (en Mai 2015).
Ce roman est disponible sur Amazon à l’adresse suivante :
http://www.amazon.fr/Kirov-III-Pacific-Storm-Book-English-ebook/dp/B00B92RPEW/ref=sr_1_6?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1415976766&sr=1-6&keywords=kirov
Un site web est aussi consacré à la série :
http://writingshop.ws/
ainsi qu’un blog: http://kirovseries.wordpress.com/2013/03/16/the-kirov-series-by-john-schettler/
Ma note personnelle : 16/20
Kirov III – Pacific Storm – John SCHETTLER
Edition Kindle
Voir mon article sur le tome I: https://daidin.wordpress.com/2013/10/21/kirov-john-schettler/
Le tome II: https://daidin.wordpress.com/2014/06/29/kirov-ii-cauldron-of-fire-john-schettler/
Le tome IV: https://daidin.wordpress.com/2015/05/14/kirov-iv-men-of-war/
Et le tome V: https://daidin.wordpress.com/2016/12/09/kirov-v-9-days-falling/
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