Mort aux grands ! – Pierre Léauté

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Et si la France avait perdu la guerre 14-19 ? Un Adolf français Hitler aurait-il émergé de l’après guerre ? Voilà le point de départ de cette uchronie loufoque.

Je reviendrai sur le côté loufoque plus loin mais commençons par examiner le côté uchronie.

La première Guerre Mondiale a donc duré jusqu’en 1919 et s’est terminée par la défaite de la France. La France est ruinée par les réparations de guerre et est en partie occupée par les troupes du Kaiser Guillaume II. Un Français, Augustin Petit n’accepte pas la défaite, lui seul a compris que responsables de la défaite, c’étaient les Grands, eux dont la tête dépassait des tranchées et en faisait des cibles idéales. De plus, les Allemands sont tous des grands blonds, c’est bien connu !

Et Augustin va partager ses idées. Au début, il ne rencontre aucun succès, personne ne veut l’écouter mais il rencontre bientôt d’autres hommes aigris, comme lui, par la défaite et notamment « l’auvergnat »un tenancier de Brasserie qui va le loger, le financer et l’inviter à parler à d’autres hommes prêts à se battre pour restaurer la grandeur de la France.

Petit à petit (jeu de mot ! comme aurait dit maître Capelovicci) Augustin se découvre des talents d’orateurs, ses diatribes contre les « Grands blonds » attirent de plus en plus de monde. Bientôt la salle de la brasserie n’est plus assez grande. Un dénommé Joseph Genot met à sa disposition son organisation : les Culottes d’Acier (ou CA) qui deviennent les membres du service d’ordre du PPP (Parti des Plus Petit).

Augustin décide de nommer les adhérents à son parti les poussins puisque ce sont les derniers à se nourrir dans la basse-cour. Battu aux élections, Augustin se lance dans un Tour de France plutôt mouvementé mais qui lui attire de nombreuses sympathies. Arrêté sur base d’une dénonciation d’un de ses lieutenants, Petit est condamné à la prison. Libéré, il se charge de liquider Genot le traître ainsi que les chefs des CA pour les remplacer par sa nouvelle garde prétorienne : les CC (Culottes courtes) il se retire ensuite en Haute-Savoie où il écrit « Mon destin ».

Les gouvernements se succèdent à la tête de la France et aucun ne parvient à redresse le pays. Le PPP ayant considérablement grandi, Clémenceau se voit contraint de traiter avec Augustin Petit et de le nommer à Matignon dans un gouvernement de coalition.

Contrairement aux attentes, Augustin Petit réussit à  redresser les finances du pays et Clémenceau qui lui reprochait sa réussite fait une chute fatale dans les escaliers le lendemain. Augustin Petit n’écoutant que son sens du devoir, se sacrifie pour la patrie en s’arrogeant les pleins pouvoirs. Le PPP gagne les élections et les deux tiers des députés portent l’uniforme jaune poussin.

Désormais le PPP a les pleins pouvoirs, la liberté de la presse est supprimée, les grands sont envoyés dans des granlags, on fait des autodafés de toutes les œuvres produites par des grands avant de franchir un pas supplémentaire en annexant la Wallonie et Bruxelles.

Aux jeux olympiques de Paris en 1934, l’équipe de France bat l’Allemagne par 8 à 0 (sur 8 pénaltys).

Le 1er Octobre 1937, la France envahit la Suisse Romande à la grande fureur du Kaiser Joachim.

Lors de la conférence de Londres, les alliés (Anglais et Allemands) sacrifient une partie de la Suisse pour maintenir la paix. La France se réarme à vitesse accélérée.


Une uchronie très intéressante sur le sujet, j’aurais beaucoup aimé lire une uchronie un peu plus sérieuse sur ce thème avec la montée au pouvoir d’un parti fasciste français.

Certains ont apparemment beaucoup ri avec ce roman, moi j’ai souri mais sans plus. A force de mélanger les scènes dramatiques (on assassine quand même gaiement) et les scènes humoristiques, voire bouffonnes, la sauce n’a pas pris pour moi. On sent que l’auteur a une bonne connaissance de la période et a pris beaucoup de soin sur certaines parties du roman (je pense notamment aux lois promulguées par le PPP) mais d’autres scènes  sortent plutôt du « dictateur  » de Chaplin (Je pense ici à une scène ou Auguste Petit se fait saluer par une salle remplie de « poussins » aux cris de « Piou-piou » – on aurait pu se contenter des uniformes jaune poussin).

Ma note personnelle: 13/20
Mort aux Grands ! – Pierre LEAUTE
Edition Kindle

Si vous voulez avoir plus d’information sur l’auteur, vous en trouverez notamment sur son blog.

Pour un autre avis, vous pouvez consulter le site du Bibliocosme

Pour le deuxième tome: Guerre aux Grands!

Triplanetary (1948) – E. E. « Doc » SMITH

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Triplanétaire, premier tome de la série des « Fulgurs » ou porteurs du Joyau (Lensmen), nous conte l’évolution d’un conflit entre les Arisians et les Eddoriens s’étendant sur plusieurs milliards d’années et à travers plusieurs galaxies.

Ces deux races très anciennes avaient deux conceptions très différentes de la vie, les Arisians évoluèrent vers une civilisation basée sur l’étude et la coopération tandis que les Eddoriens édifièrent la leur sur la domination du plus fort, n’hésitant pas à tuer leurs rivaux pour s’emparer de leur place. Les deux civilisations évoluèrent dans deux galaxies différentes mais atteignirent toutes deux  un stade de développement psychique qui leur permit de vivre presque en purs esprits pouvant quitter leurs corps physiques avec des durées de vie très longues.

Lorsque qu’un esprit Arisian rencontra l’esprit d’un Eddorien, ce dernier essaya de tuer l’intrus Arisian d’une décharge d’énergie psychique mais ne put le vaincre. Le jeune Arisian appela ses ainés et le contact s’établit entre les deux races. Les Eddoriens essayèrent de tuer les Arisians et échouèrent de leur côté, les Arisians se rendirent compte qu’ils ne pouvaient pas vaincre eux-mêmes les Eddoriens. Les Arisians effacèrent alors toute trace de cette rencontre dans les esprits des Eddoriens et décidèrent de préparer d’autres races à l’affrontement inévitable avec les Eddoriens.

Pendant que les Eddoriens s’efforçaient d’assouvir leur soif de pouvoir et de domination en prenant le contrôle des races plus jeunes qu’ils rencontraient, les Arisians avançaient masqués en protégeant de leur mieux les races de quatre planètes prometteuses: Rigel IV, Palainn VII, Velantia II et Sol III (Bien sur).

Nous suivons donc dans ce récit l’essor de la race humaine vers les étoiles et ses premières rencontres avec d’autres races, l’alliance des trois planètes: La Terre, Vénus et Mars puis la rencontre avec Gharlane d’Eddore (un Eddorien qui était déjà intervenu par le passé pour freiner le progrès technologique sur Sol III) qui lorsqu’il veut intervenir directement contre les terriens découvre l’existence des Arisians. Avec cet avancée pour les Terriens, les Arisians ont en effet visualisé qu’ils pouvaient désormais se rendre visibles aux Eddoriens. Désormais le conflit va se jouer au travers des races soutenues par les deux espèces et d’après la visualisation globale des Arisiens, la victoire finale sur Eddore ne fait plus de doute.

Triplanétaire voit donc les vaisseaux de la ligue solarienne affronter la flotte pirate de Gharlane sous les traits d’un humain nommé « Roger » et une race mystérieuse qui vient s’emparer de tout le fer dont elle peut s’emparer (ce métal étant extrêmement rare sur leur planète) avec un rayon qui fait fondre le fer et l’aspire vers leur vaisseau).


D’abord publié par épisodes dans Amazing Stories en 1934, ce roman a été retravaillé et réédité en 1948. S’il est bien un roman que je pensais connaître, c’est bien ce « Triplanétaire » que j’ai eu l’occasion de lire à plusieurs reprises (ce roman est paru en français chez Albin Michel en 1972) et pourtant en lisant la version anglaise, j’ai découvert que quatre chapitres entiers avaient été coupés  à la traduction, chapitres non-essentiels certes mais qui nous montrent les ancêtres des héros aux prises avec les situations catastrophiques créées par Gharlane.

Evidemment, de nos jours beaucoup de choses décrites dans la série des « Fulgurs » sont techniquement et scientifiquement dépassées (On n’a évidemment pas trouvé d’E.T. sur Mars, Vénus ou l’une des lunes de Jupiter par exemple )mais cela reste à mon avis encore fort lisible et si vous êtes capables de vous projeter à l’époque, vous réaliserez facilement le nombre de théories intéressantes pour l’époque que doc Smith a introduit dans sa série.
Le plus grand défaut de cette série est sans doute l’utilisation abusive de superlatifs (on peut y lire par exemple que des torrents d’énergie irrépressibles se retrouvent bloqués par des écrans d’une puissance incommensurable et puis quelques chapitres plus loin, on a développé de nouveaux vaisseaux qui font encore mieux que les précédents…

Pour le côté positif, la série s’étend sur des milliards d’années et sur des galaxies nombreuses, c’est l’un des ancêtres du Space Opéra qui a influencé bien des auteurs par la suite et notamment David Weber.

Le conflit entre Arisians et Eddoriens a peut-être aussi influencé Michael J. Straczynski  pour le conflit entre les Vorlons et les Ombres dans Babylon 5.

Ma note personnelle : 16/20
TriplanetaryEdward Elmer « doc » SMITH
Edition Kindle

Voir: Le Premier Fulgur

Lord Stranleigh en Amérique – Robert BARR

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Lord Stranleigh a décidé de passer quelques temps en Amérique incognito. C’est que quand on est l’un des hommes les plus riches d’Angleterre, on risque de se retrouver aux prises avec toutes sortes d’escroc qui tentent de vous dérober un maximum. Et notre jeune Lord aura fort à faire dès le départ alors qu’il vient à peine de mettre pied sur le steamer qui l’emmène en Amérique. Les rencontres qu’il fera en Amérique emmèneront Lord Stanleigh à voyager de New York jusqu’au Far West en passant par Detroit, le poussant à s’intéresser aux automobiles ou à la minoterie.

Lord Stranleigh aura plusieurs occasions de faire ce qu’il préfère : redresser des torts et faire acte de philanthropie.


Ce quatrième tome conclut en beauté les aventures de Dandy le plus riche d’Angleterre.

Mais si comme moi, vous êtes un admirateur de l’oeuvre de Robert Barr, réjouissez vous car d’autres oeuvres de cet écrivain sont encore prévues

Ma note personnelle : 16/20
Lord Stranleigh en Amérique – Robert BARR
Collection e-baskerville
Traduction Jean-Daniel Brèque
Edition Kindle

Ce recueil se compose des nouvelles suivantes:

Lord Stranleigh prend la mer –« Lord Stranleigh All at Sea »
Un tour en automobile – « An automobile ride »
Le dieu dans la voiture – « The God in the Car »
La folie de Miss Maturin – « The Mad Miss Maturin »
En quête d’un jeu – « In search of Game »
Le Prisonnier du dortoir – « The Bunk-house Prisonner »
La Fin de l’épreuve – « The End of the Contest »

Ce recueil de nouvelles peut être acheté au format papier chez Rivière Blanche et au format epub chez les moutons électriques ou à la FNAC et chez Kobo-Books

On peut également acheter cette oeuvre au format mobi sur Amazon

Et n’oubliez pas d’aller visiter le Blog de la collection Baskerville, oeuvre de Fabrice Mundzik.

Les autres aventures de Lord Stranleigh:

Tome 1: Lord Stranleigh
Tome 2: Lord Stranleigh Millionaire
Tome 3: Lord Stranleigh Philantrope

Stalin’s Hammer: Cairo – John BIRMINGHAM

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Le prince Harry a été recruté par le MI6, suite à ses aventures précédentes. Sa première mission l’envoie au Caire où il doit empêcher les soviétiques d’enlever un savant allemand. Accompagné de son amie Julia Duffy, Harry a donc toutes les apparences du touriste en vacances qui ne devrait pas attirer l’attention (enfin pas plus que ne peut en attirer un membre de la famille royale d’Angleterre) mais le Caire est comme chacun le sait, un nid d’espion.


Stalin’s Hammer est la deuxième partie du quatrième tome de la série Axis of Time, alors que les trois premiers tomes nous avaient entraînés dans un thriller uchronique, ce quatrième tome lui ressemble plutôt à un James Bond, les gadgets de Q étant remplacés par quelques équipements futuristes. Je dois le dire j’ai été un peu déçu. Le roman est bien écrit mais j’espérais que John Birmingham allait continuer à développer son univers uchronique alors que ce deuxième tiers continue dans l’espionnage qui était déjà le thème principal du premier tome.

J’ai trouvé l’ambiance Caïrote assez réussie et rendant très bien l’image qu’ont pu donner les films d’espionnage qui s’y déroulent.

Une lecture agréable mais qui pourrait décevoir les fans de la série.

Ma note personnelle: 15/20

Stalin’s Hammer: Cairo – – John Birmingham

Edition Kindle

Voir le 1er tiers de ce quatrième tome: Stalin’s Hammer: Rome

Warship – Joshua DALZELLE

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Au 25ème siècle, après les guerres des 21ème et 22ème siècles, l’humanité a essaimé vers les étoiles, établissant des colonies sur des centaines de mondes. Si l’évolution technologique a permis cette colonisation, elle n’a pas pour autant été accompagnée d’une évolution philosophique. Les humains sont toujours politiquement divisés et pétris de préjugés (par exemple contre les habitants de la planète mère parce que tout le monde sait que les plus doués des humains sont partis vers les étoiles ne laissant sur terre que les incapables). Ils ont construit des flottes de vaisseaux de commerce et de guerre (surtout pour se protéger des autres humains) mais ceux-ci ne sont plus vraiment à la pointe du progrès parce que les conflits se sont apaisés et que l’humanité n’a, jusqu’ici, rencontré aucune civilisation extra-terrestre.

 

Le capitaine Jackson Wolfe commande le Blue Jacket, un destroyer obsolète et destiné à la casse, mal entretenu faute de moyen et avec un équipage peu motivé. Son supérieur direct l’amiral Winter a décidé que cet incapable de Terrien devait terminer sa carrière, mais avant de le mettre à la pension définitive et d’envoyer le Blue Jacket, il devra accomplir une dernière mission, convoyer un politicien et son secrétaire. Et pour que ce voyage ne soit pas totalement inutile, l’amiral a chargé Wolfe de former son nouveau second Celesta Wright afin que celle-ci puisse prendre le commandement d’un nouveau vaisseau à la fin du voyage ; l’amiral a également chargée celle-ci d’espionner Wolfe et de faire un dossier sur Wolfe pour faciliter sa mise à la retraite rapide.

 

Pendant sa mission, le Blue Jacket découvre une planète dont la population humaine semble avoir complètement disparu. Accompagnant une équipe sur la planète, Wolfe découvre que la planète semble avoir été victime d’une sorte d’organisme amiboïde qui aurait dévoré tout organisme vivant (un peu comme le blob voir image ci-dessous :

 

Après avoir perdu deux hommes absorbés par la créature, Wolfe et son équipe parviennent à rejoindre le vaisseau avec un échantillon de la créature. Peu de temps après, ils repèrent ce qui semble être un vaisseau spatial vivant qui les attaques. Le Blue Jacket parvient à mettre l’ennemi en fuite malgré de lourde dégâts mais celui-ci les suit jusqu’à l’étape suivante de leur voyage. Le Blue Jacket doit à nouveau affronter cette créature qui semble avoir régénéré les dégâts infliges par le Blue Jacket alors que ce dernier est déjà diminué. Wolfe n’a pas le choix, son vaisseau est le seul en mesure d’affronter a créature et fuir condamnerait plusieurs millions d’humains mais certains dans son équipage ne sont pas décidés à accepter un combat qui s’apparente à un suicide.


Que dire sur ce roman, on ne peut pas vraiment parler d’une grande originalité, le coup du capitaine alcoolique parce que mis sur le côté à bord du plus vieux vaisseau de la flotte et qui se révèle un officier de premier plan n’est pas nouveau. Pas plus que l’idée que ce vieux vaisseau et son équipage de rebuts se révèle pugnace et à même de relever le défi qui leur fait face, ni le plan de l’amiral qui tente de se débarrasser d’un officier qui n’est pas dans ses bonnes grâces.

 

Les seuls éléments que j’ai trouvé originaux, c’est que jusqu’ici, j’ai plutôt lu des romans où ce vieux vaisseau était le dernier espoir de la flotte (alors qu’ici c’est le premier vaisseau attaqué) et le fait que l’ennemi ait l’air d’être plutôt un organisme biologique qu’une race d’E.T. sanguinaires.

 

Les personnages sont plutôt caricaturaux et peu développés en dehors de deux ou trois personnages principaux.

 

Sinon le style est agréable et même si on devine une partie de l’intrigue, l’action est présente et maintient l’intérêt du lecteur.

 

Ma note personnelle: 14/20
Warship (Tome 1 de la trilogie « Black Fleet ») – Joshua DALZELLE
Edition Kindle

Bilan 2016 et planning 2017

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Une année 2016 qui aura vu une diminution du nombre de visites sur mon blog, sans doute due en partie à des périodes où j’ai quelque peu délaissé celui-ci et aux événements terroristes.

Les projets 2016 ont été plus ou moins bien suivi (à l’exception de la suite de 1946 que je remets en projet pour cette année.

Pour 2017, on retrouvera sur ce blog de l’Uchronie bien sûr avec notamment les suites de séries entamées : Red Gambit (tome 8), Armaggedon’s song (prequel), Kirov (au moins le tome 6), WWIII 1946 (tome 2), 1632 (The Bavarian Crisis)  ainsi qu’une ou deux oeuvres « classiques » de l’uchronie (Dick, Sprague de Camp), du Steampunk, de la Fantasy (Mark Lawrence, Sanderson, Erikson, Scott Lynch, Gemmell), du Space Opera (E.EDoc Smith, David Weber), du Pulp (Edmond Hamilton) et bien entendu, du Baskerville!

J’espère aussi avoir plus de temps pour échanger avec mes collègues blogueurs.

Bonne année 2017 à tous!

War With Russia – General Sir Richard Shirreff

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Alors que les combats en Ukraine reprennent, le président russe devant les difficultés économiques qui touchent son pays, décide de s’en prendre aux Pays baltes qui eux aussi ont de fortes minorités russophones. Les troupes spéciales russes provoquent donc des incidents et tirent sur des baltes russophones pour faire croire à une agression contre leurs minorités. Profitant de cette action, les russes attaquent les Pays Baltes et s’emparent de ceux-ci.

Devant cette agression caractérisée de trois pays membres de l’Otan (agravée par la destruction d’un navire britannique et d’un navire allemand dans le port de Riga), les pays membres de l’alliance ( déjà au courant de la menace mais paralysés par les indécis) finissent par se mettre d’accord pour mobiliser des troupes et les envoyer à la frontière avec les Pays Baltes pendant que les britanniques envoyent une flotille formée autour du porte-avions Queen Elisabeth.

Le Queen Elisabeth, insuffisamment protégé est repéré et coulé par un sous-marin russe, avec plusieurs centaines de victimes.

L’escalade menace mais les russes ont installé des missiles nucléaires S-400 d’une portée de 400km dans l’enclave de Kaliningrad et menacent de les employer si l’Otan tente de reprendre les Pays Baltes


Disons le tout de suite, ce livre n’est pas un grand roman. C’est plutôt une charge contre les politiciens qui ont décidé de couper les budgets de la défense de l’Otan et de laisser cette organisation dans l’impossibilité de réaliser ses missions.

Si le général et ancien adjoint au commandant suprême des forces alliés en Europe (SACEUR) connaît la matière militaire (au moins au niveau de l’armement et des forces en présence), il n’en est pas pour autant un bon romancier.

Les personnages sont caricaturaux, les politiciens sont quasiment tous incompétents au point de faire prendre des risques inutiles aux militaires, les combats ne sont pas particulièrement bien décrits et surtout la défaite de l’invasion russe est un peu trop « facile » et dpend en trop grande partie d’un virus informatique.

De plus, n’importe quel pays doit savoir que si on laissait faire les russes contre un membre de l’Otan sans réagir, ce serait la fin de l’alliance.

Ma note personnelle: 12/20
War with Russia – General Sir Richard Shirreff
Edition Kindle

Pour d’autres avis: L’avis d’Eumène de Cardie

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