Une série de crimes retentissants met Scotland Yard en émois. Seul un policier retraité, Norman Greyes, parvient à relier tous ces événements à un maître-criminel: Michael Sayers, spécialiste du déguisement et voleur téméraire. Michael Sayers est aussi impitoyable, il n’hésite pas à tirer lorsqu’il doit se tirer d’affaire laissant blessés ou morts derrière lui. Les routes de Noman Greyes et de Michael Sayers vont se croiser à plusieurs reprises et souvent de façon tout-à-fait fortuite au cours des années qui suivent. Si Norman Greyes parvient à empêcher ou à résoudre certains forfaits de Michael Sayers, il ne semble pas en mesure de mettre la mains sur ce dernier, notamment à cause de Janet, l’épouse de Michael, cette dernière trouble en effet Norman Greyes et parvient à protéger la fuite de ce dernier à plusieurs reprises. Qui gagnera du voleur ou du policier ?
Un criminel qui ne recule devant rien, un policier retiré de Scotland Yard qui semble être le seul à pouvoir mettre la main sur ce nouveau maître du crime, voilà qui n’a pas l’air très original de prime abord. Ne vous arrêtez pas à ce détail cependant!
D’une part, l’intervention de la femme de Michael crée un trio amoureux des plus intéressants et d’autre part, l’auteur change de narrateur suivant les besoins du récit et cela nous permet véritablement de nous mettre dans les peau de ces trois personnages. nous voyons ainsi évoluer les sentiments des trois individus et du lecteur, au point que lorsque Norman Greyes est enfin en mesure d’appréhender le criminel, le destin de ce dernier se jouera sur une partie de Golf et l’on se prend à espérer que Michael gagnera la partie.
Le seul reproche que l’on pourrait faire à ce roman est la part un peu trop grande réservées aux rencontres de hasard.
Ma note personnelle: 17/20
Les Forfaits de Michael – E. PHILIPS OPPENHEIM
Traduction Germaine Guillemot-Magitot révisée par Jean-Daniel Brèque
Edition Kindle
Disponible sur Amazon ou en version epub chez les moutons électriques
ou en version papier chez Rivière Blanche
Et n’oubliez pas d’aller visiter le Blog de la collection Baskerville, oeuvre de Fabrice Mundzik.
Votre commentaire