Nouvelle Tentative de traduction du livre malazéen de Steven ERIKSON

Sans doute la meilleure nouvelle fantasy de l’année pour les lecteurs francophones qui ne lisent pas (ou qui n’osent pas ce lancer dans ce gros morceaux.) l’anglais.

Cet énorme saga (10 volumes qui font chacun entre 800 et 1300 pages rien que pour la série principale et les volumes annexes déjà parus ou annoncés font au moins autant).

Oubliez Tolkien, Howard, Moorcock, Gemmell, Glen Cook, G.R.R. Martin, Rothfuss…, en matière de Fantasy épique, le livre malazéen c’est LE MUST…

Attention, vu la taille, la complexité des intrigues et le nombre de personnages, cela pourrait ne pas convenir aux lecteurs qui préfèrent les héros torturés et tournés vers l’introspection ou à ceux qui ont besoin de se souvenir de tous les faits et geste de tous les personnages. Cette saga bouge beaucoup, change souvent de point de vue, passe d’un continent à un autre voire à un autre monde, utilise un grand nombre de personnages principaux et secondaires…

Mais je laisse ci-dessous la parole à celui qui a rendu cette parution possible par son acharnement: Nicolas Merrien

 

Voir aussi ces liens:

http://www.emmanuel-chastelliere.com/blog/2017/12/13/steven-erikson-de-retour-en-france

http://www.elbakin.net/fantasy/news/Steven-Erikson-de-retour-en-France-chez-les-editions-Leha

 

Reaper’s Gale – Steven ERIKSON

Reaper's gale2

 

L’empire de Lether a assimilé ses conquérants. Certes l’empereur Tiste Edur Rhulad Sengar règne mais il est fou et tous ses conseillers Tiste Edur ont été éloignés. Les Letherii ont isolé efficacement l’empereur et gouvernent en son nom. Ils utilisent les Tiste Edur comme troupes de choc et ils en ont certes besoin parce que l’empire craque de toutes parts : des révoltes internes (certaines tribus battues et assimilées par l’empire de Lether se rebellent), des tribus voisines attaquent les frontières de l’empire) et une crise monétaire (Tehol Beddict et son acolyte Bugg font disparaître la monnaie de l’empire et ont créé une telle dette que lorsqu’ils se déclareront en faillite c’est tout le système économique qui risque de s’écrouler)

Pendant ce temps, les champions ramenés à Letheras attendent leur tour d’affronter l’empereur fou, chaque mort semble renforcer celui-ci mais il y a parmi les champions Karsa Orlong et Icarium. Si la confrontation avec Karsa s’annonce épique, celle qui devrait amener Icarium face à Rhulad pourrait détruire Lether.

Une autre intrigue concerne la vengeance de Silchas Ruin, qui réussit à emprisonner l’âme de Scabandari dans un nouvel Azath, Menandore, Sheltatha Lore et Sukhul Ankhadu.

Et pendant ce temps, l’adjointe Tavore a débarqué ses marines pour semer le désordre, la confusion et  tuer autant de Tiste Edur que possible afin de provoquer une révolte chez les Letherii (Tavore ignire que ce sont les Letherii qui gouvernent et non les Tiste Edur), les marines parviennent à se frayer un chemin jusqu’à la capitale malgré des pertes sérieuses. Leur utilisation des munitions moranth et leurs mages leur permettant de survivre en dépit de leur infériorité numérique. Alors que les marines affrontent une armée Letherii, le restant des forces de Tavore débarquent à proximité et affronte une deuxième armée Letherii.


Un bon volume qui rajoute beaucoup d’infos à la série, notamment en ce qui concerne les dragons, les anciens dieux, Karsa et Icarium notamment.

On y retrouve avec plaisir le duo Tehol Beddict et Bugg qui rajoute toujours une note humoristique dans une saga au demeurant fort sombre. Sinon la recette est toujours la même, l’auteur fait monter la tension jusqu’à une scène épique que j’ai cette fois trouvé un peu moins réussie, n’ayant pas pu créer d’empathie avec le personnage au centre de cette scène.

Ma note personnelle: 17/20
Reaper’s Gale – Steven Erikson
1260 pages.

 

 

Return of the Crimson Guard – Ian Cameron ESSLEMONT

Return of the Crimson Guard_0001   Return of the Crimson Guard_0002

Et oui, la fameuse “Crimson Guard” est de retour. Répondant à un mystérieux appel, ils surgissent des quatre coins du monde, se libérant parfois de siècles d’emprisonnement… de siècles  me direz-vous. C’est qu’en lisant ce livre on apprend qu’un groupe d’environ 600 membre de la « Crimson Guard a prêté le serment de combattre l’empire malazéen jusqu’à la destruction de celui-ci. Apparemment, ce serment a été fait dans des circonstances particulières parce que ces 600 avowed (en français on devrait sans doute traduire cela par une périphrase du genre, ceux qui ont prêté le serment) sont devenus quasiment immortels. D’une part, ils vieillissent très lentement et d’autre part, il est quasiment impossible de les tuer physiquement (pour ceux qui ont lu la compagnie noire, c’est à peu près aussi difficile que de tuer « Le Boîteux » et là, ils sont 600…).

Pour donner une meilleure idée des possibilités des avoués, voici un exemple : Un groupe d’environ 70 avoués et quelques centaines de membres de la Crimson Guard pénètrent dans le port d’Unta (capitale de l’empire malazéen) et se dirige vers le palais de l’impératrice sans rencontrer d’opposition, il faut dire que l’empire est fortement affaibli par les rebellions et qu’il reste peu de troupes à Unta.  Les décisions de l’impératrice sont ouvertement critiquées, Mallick Rell et Korbolo Dom, hier ennemis de l’empire, sont aujourd’hui des personnages haut-placés de l’entourage de l’impératrice ce qui a netraîné une révolte d’une partie de l’armée. Le Haut-Mage Tayschrenn s’est enfermé dans sa tour et refuse de prendre position dans ce conflit.

Si l’entrée au palais était facile, la sortie est beaucoup plus ardue : les membres de la Crimson Guard sont assaillis par les milliers de membres des milices populaires d’Unta qui les criblent de carreaux d’arbalète et par les assassins de l’impératrice. On apprendra plus tard que seule une poignée d’avowed a été tuée alors que la moitié de la ville a été soufflée lors de l’explosion des munitions contenues dans l’arsenal pillé par la populace.

Après avoir écrasé la rébellion de la province de Quon Tali dont la plupart des généraux étaient d’anciens compagnons de Kellanved (l’empereur précédent), l’impératrice Laseen affronte la Crimson Guard. Cette confrontation dégénère de part l’ampleur des forces invoquées et il faudra l’intervention du Haut-Mage Tayschrenn pour éviter une catastrophe majeure.

————————————————————————————————————————————————————————————————-

Un Roman capital dans la série parce qu’il nous apprend énormément d’information sur la Crimson Guard et sur les anciens compagnons de Kellanved mais qui est un ton en-dessous des romans d’Erikson. La plupart des romans de cette saga sont construits de la même façon : nous suivons différents petits groupes d’individus qui finissent par converger les uns vers les autres pour aboutir à une confrontation impressionnante. Si la confrontation finale est ici aussi épique, elle n’est cependant pas aussi marquante que la scène finale de Memories of Ice par exemple.

Ma note personnelle : 16/20
Return of The Crimson Guard – Ian Cameron ESSLEMONT
Bantam Books – 1050 pages

The Bonehunters – Steven ERIKSON

The Bonehunters_0001   The Bonehunters_0002

Léoman des Fléaux s’était échappé à la fin de « House of Chains ». Poursuivi par l’Adjointe Tavore Paran et la quatorzième armée Malazéenne, il s’est réfugié dans Y’Ghatan, une ville que les Malazéens connaissent bien puisque sa conquête leur avait coûté très cher. Et cette fois encore, la prise d’Y’Ghatan va être très coûteuse en vies humaines. Alors que la crème de la quatorzième armée (les Marines et quelques unes des meilleures unités) est entrée dans la ville, Léoman y met le feu. Or, les entrepots de la ville étaient remplis d’huile que Léoman et ses fidèles avaient dissimulé dans les murs-mêmes des habitations. Toute la ville s’embrase et un tourbillon de feu se crée qui va donner naissance à un élémentaire de feu qui va consumer la cité.

Léoman des Fléaux réussit encore une fois à s’enfuir en laissant quasi-totalité de ses fidèles périr dans l’incendie. La quatorzième armée se retire vers la côte pour revenir à Unta, la capitale de l’empire, armée défaite malgré la victoire parce qu’elle a perdu l’épine dorsale de son armée, la grande majorité des vétérans. Ce que tous ignorent, c’est que ces vétérans ont pu deviner ce qui allait se produire et ont réussi à pénétrer dans les profondeurs d’Y’Ghatan, les anciennes villes qui avaient été recouvertes l’une après l’autre par les nouvelles versions d’Y’Ghatan. Ils ont réussi à trouver un chemin souterrain qui leur a permis de sortir à l’extérieur des murailles.

Sortis de l’enfer d’Yghatan, l’un des vétérans ramasse des ossements et les porte sur lui comme Talisman, il est bientôt imité par les autres vétérans de telle sorte que lorsque les survivants rejoignent l’armée, celle-ci voit arriver un groupe d’hommes portant des tas de talismans en os et ceci leur vaudra leur nom de Bonehunters (chasseurs d’os).

——————————————————————————————————————

Difficile de résumer les nombreuses intrigues qui jalonnent ce tome, tellement il y en a. L’intrigue résumée ci-dessus ne couvre que le début du roman. La quatorzième armée reprendra la mer pour Unta mais l’adjointe refusera de débarquer ses troupes parce que la capitale est au bord de l’explosion, des rumeurs circulent sur  la « trahison de Coltaine » et la populace demande la tête de tous les wickans à bord des navires. De plus Mallick Rel et Korbolo Dom que la quatorzième armée avaie combattu dans les sept cités sont maintenant de proches conseillers de l’impératrice Laseen. La guerre civile est inévitable.

De nombreux personnages (Dieux, ascendants, rois, mages, prêtres, assassins, guerriers, maître du deck… ) de toutes races, croisés dans les tomes précédents réapparaissent, se rencontrent, discutent ou se combattent… Certains restent sur le carreau, d’autres font preuve de pouvoirs jusqu’ici inconnus ou se révèlent sous leur véritable forme.

D’habitude, les romans de cette série mènent tous vers une scène culminante. Ici on a plusieurs scènes époustouflantes et c’est encore un tome exceptionnel qui s’offre à nous.

Ma note personnelle: 19/20
The Bonehunters – Steven Erikson
1230 pages.

Le Livre Malazéen des glorieux défunts en Français?

Les Jardins de la luneLa chaine des chiens-1

Voici une initiative que je soutiens totalement et donc je reposte le commentaire de Ser Garlan/Nicolas Merrien en première page, d’autant que l’entreprise est périlleuse et a déjà découragé un éditeur important comme Bragelonne:

Bonjour à tous,

Si vous suivez un peu le forum d’Elbakin, vous avez dû apprendre qu’il existait actuellement un projet de reprise éditoriale du Livre Malazéen des Glorieux Défunts en langue française, projet pas encore complètement officiel mais qui semble se concrétiser de plus en plus. Il se trouve que j’ai initié de moi-même une traduction des tomes 3 et suivants, sous la supervision de Gilossen / Emmanuel Chastellière, et que le projet a réussi à susciter la curiosité d’un éditeur dont je ne dévoilerais pas le nom pour le moment. Memories of Ice est désormais traduit, House of Chains est en bonne voie. Par ailleurs, Marc Simonetti a été confirmé pour illustrer les couvertures de cette nouvelle édition.

Toujours est-il que le projet, si projet il y a, passera automatiquement par un financement participatif. Pour l’heure, les « décideurs » (appelons-les comme ça pour le moment) souhaiteraient tâter le terrain et savoir si la communauté des défenseurs du cycle Malazéen serait prête à participer à un crowdfunding. Dans un premier temps, je ne peux que vous engager, si ce projet vous intéresse de près ou de loin, à rejoindre la page Facebook : « Livre Malazéen : pour la reprise de la publication française !! » qui se trouve ici :https://www.facebook.com/groups/378002892265163/

Ça ne vous engagera à rien (vous ne serez même pas obligés de donner des sous pour un futur crowdfunding, je le précise), et effectivement, plus nous serons nombreux, plus les « décideurs » seront enclins à se lancer dans l’aventure. Et faites passer le mot autour de vous ! Encore une fois, il y a vraiment de bonnes chances pour que la VF reprenne, et c’est maintenant où jamais qu’il faut agir !

J’espère pouvoir compter sur ceux d’entre vous qui sont intéressés

Ser Garlan

 

Mise-à-jour du 06/12/2017: On attend incessamment, la nouvelle de la réédition en français (complète j’espère cette fois-ci) avec sans doutes une parution en mai 2018 pour la venue de Steven Erikson aux imaginales.

Night of Knives – Ian C. ESSLEMONT

K,ight Of Knives1   K,ight Of Knives2

Night Of Knives nous entraîne sur l’île de Malaz, île qui a donné son nom a l’empire Malazéen mais qui depuis a décliné. au point de ne plus abriter qu’une petite garnison sous le commandement d’un officier de second rang. Seule la position de l’île attire encore des navires qui se rendent vers d’autres destinations.

Aussi lorsque un vaisseau de guerre de l’empire arrive au port de Malaz, c’est déjà un événement en soi mais lorsqu’il apparaît qu’un officiel de l’empire a débarqué du navire, certaines personnes cherchent à en savoir plus.

Au fur et à mesure que la journée avance, nous apprenons que nous nous rapprochons d’une nuit très particulière: la nuit de « la lune d’ombre » (Shadow Moon). Il est dit que lors de cette nuit qui ne se produit que très rarement, les barrières entre les royaumes s’affaiblissent et les créatures peuvent passer d’un « Warren » dans la réalité de Malaz.

Certains pensent aussi que c’est lors de cette nuit que l’empereur Kellanved et son fidèle compagnon « Dancer » reviendront pour reprendre le trône de l’empire. Si les fidèles de l’empereur sont prêts à l’aider à récupérer son trône, Surly la régente actuelle (anciennement maîtresse des assassins de l’empereur) ne tient pas à céder celui-ci.

Alors que Surly a débarqué en force à Malaz accompagnée de nombreux membres de son organisation de tueurs « la Griffe », les fidèles de l’empereur sont prêt à aider celui-ci à atteindre son but avec l’aide des membres du culte de l’ombre qui regroupe aussi de nombreux assassins formés par Dancer dans l’organisation des « Serres » qui a précédé l’organisation de Surly.

D’autres individus vont se retrouver mêlés à ces règlements de comptes tel Temper, un des gardes du corps de Dassem Ultor, champion et porteur du titre de première épée « First Sword » de l’empire. Dassem Ultor avait affronté et tué les champions des sept cités, l’un après l’autre. Temper et Ferrule, les deux derniers gardes du corps de Dassem Ultor avaient empêché l’assassinat de ce dernier par les membres de la « Griffe ». Dassem Ultor, Temper et Ferrule avaient alors disparu de la circulation. Autant dire que Temper n’est pas ravi de voir Surly et ses séides débarquer sur lîle de Malaz.

Alors que de vieux comptes vont se régler, d’autres personnages vont s’inviter à la fête et des alliances de circonstances vont devoir se nouer afin d’empêcher certains d’entre eux de profiter de l’occasion pour arriver à leurs fins.

 ———————————————————————————————————————————————————————————–

J’étais curieux de voir comment Ian C. ESSLEMONT(co-créateur de l’univers de jeu dont se sont inspiré Steven Erikson et Ian C. ESSLEMONT pour écrire le cycle malazéen) s’en sortirait avec son premier roman dans l’univers malazéen alors que Steven Erikson nous avait déjà pondu cinq romans de haut niveau et je dois dire qu’il s’en sort très bien.

Comme les autres romans situés dans cet univers, Knight of Knives nous fait découvrir de nouveaux personnages et des organisations comme Temper et les membres de l’épée. Il nous entraîne aussi à travers plusieurs intrigues dont les fils se nouent pour arriver à une conflagration finale. En ce sens on peut dire que tous les romans de la série se ressemblent, on amène le lecteur vers cette scène finale. La difficulté étant de nous offrir une scène réussie, en partie au moins inattendue et si possible émotionnellement forte.

Dans les romans de Steven Erikson, les scènes finales étaient, à mon humble avis, particulièrement réussies, l’auteur gardant souvent un détail caché telle que l’identité réelle d’un personnage apparemment farfelu (la dimension humoristique étant particulièrement nécessaire pour contrebalancer la noirceur de certaines scènes).
Je n’ai pas eu la même impression dans le final de ce roman. certes la scène finale est épique mais, il n’y a pas ce petit plus qui apparaît dans les scènes finales des romans d’Erikson. ceci étant dit, j’ai été pris par le déroulement des événements.

Le roman nous raconte en près de 500 pages ce qui se produit au cours d’un jour et une nuit (certes avec des flashbacks) et précède les « Jardins de la lune ». Il nous fait découvrir les événements qui ont mené à l’ascension de Kellanved comme roi de la Maison des Ombres et de Dancer comme assassin de la même Maison.

Bref, un roman indispensable à la bonne compréhension de cette saga, difficile à écrire sans doute en gardant un certain suspens parce qu’il nous raconte des événements dont on sait qu’ils se sont produits puisque dans « Les jardins de la lune », l’ascension de Kellanved et Dancer était déjà commentée.

Il vaut sans doute mieux respecter l’ordre de lecture par ordre de parution tel que proposé par le site elbakin.net (http://www.elbakin.net/fantasy/news/Comment-lire-le-cycle-malazeen),à savoir entre le 5ème tome écrit par Erikson: « Midnight Tides » et le 6ème: The Bonehunters, cela aidera à la compréhension du présent ouvrage, de nombreux personnages ayant déjà été évoqués dans les cinq premiers tomes du cycle malazéen.

Ma note personnelle: 17/20
Night of Knives -Ian C. ESSLEMONT
456 pages + appendice et extrait du tome suivant: Return of The Crimson Guard

Midnight Tides – Steven ERIKSON

mtlg

Dans Midnight Tides, Steven Erikson nous apprend d’abord comment les Tiste Andi ont été trahis par les Tiste Edur. Alors qu’ils débarquent sur le Monde de Malaz, les Tiste Andii sous la conduite de Silchas Ruin et les Tiste Edur sous la conduite de Scabandari Bloodeye affrontent sur le continent de Lether 4 Matrones K’Chain Che’Malle, des centaines de milliers de K’Chain Che’Malle et 60.000 K’ell Hunters. Les Tiste Andii ne comptent qu’un millier de survivants sur un total de 400.000 guerriers au début de la bataille. Les Tiste Edur comptent encore 18.000 combattants sur les 200.000 engagés, ils ont eu moins de pertes parce qu’ils sont arrivés en retard sur le champs de bataille. Lorsque Scabandari Bloodeye poignarde Silchas Ruin dans le dos, c’est le signal du massacre pour les Tiste Edur qui ne laissent aucune chance aux Tiste Andii.
Mais ces événements ont eu plusieurs spectateurs inattendus par Scabandari Bloodeye: Gothos un Jaghut ainsi que plusieurs dieux anciens: Mael, Kilmandaros, Osserc. Gothos va, à la demande de Mael, figer les lieux sous la glace dans cette partie de Lether.

Des milliers d’années plus tard, nous assistons à la montée en puissance du royaume de Lether qui a conquis ou défait la plupart des tribus barbares et des cités indépendantes. Le prochain objectif des Letherii est la partie contrôlée par les 6 tribus des Tiste Edur. Ceux-ci ont jusqu’à récemment végété, surtout depuis la destruction du labyrinthe de Kurald Emurlhan dont ils tiraient leur magie. Seuls quelques fragments du labyrinthe subsistent et leur puissance n’est pas suffisante pour permettre aux Tiste Edur de conquérir le continent. Mais depuis quelques temps, Hannan Mosag, le roi-sorcier des Hiroth semble avoir trouvé de nouveaux pouvoirs et a uni les Tiste Edur sous sa bannière. Mais d’où proviennent ces pouvoirs? Seront-ils suffisant pour résister aux Letherii et à leurs mages.

La plus grand partie de ce 5ème tome de la saga des glorieux défunts malazéens nous entraîne dans le passé (les événements de ce tome se situant avant ceux de Gardens of the Moon).

Nous assistons à ce qui pourrait faire penser à la guerre des Gaules: des légions de soldats civilisés, appuyés par de nombreux engins de guerres (balistes, catapultes…) face à des armées barbares, la magie en plus. Cependant, nous découvrons assez vite que les Tiste Edur sont manipulés par un personnage que nous avons déjà vu dans les romans précédents. De plus, d’autres personnages sont à l’œuvre pour arriver à la conclusion prévue par une profession Letherii, à la fin d’un certain âge, le roi des Letherii laissera la place à un empereur. Les Letherii ont-ils bien compris la prophétie? Après tout un Tiste Edur vient de se proclamer empereur des Tiste Edur et s’il venait à s’emparer du trône de Lether?

Encore une fois Steven Erikson nous réussit un tour de force, ces Tiste Edur que les romans précédents nous avaient présentés comme de puissants guerriers et sorciers semblent ici à égalité avec les « simples » humains. Un récit épique, des personnages à foison, des manipulations et trahisons, on ne s’ennuie pas dans cette série.

Nous avons des récits dramatiques mais aussi de l’humour. Des personnages nouveaux qui ont une part essentielle dans l’intrigue et d’autres que l’on a déjà vu dans les tomes précédents mais qui ne font parfois que passer et des personnages que l’ont reverra sans doute dans les tomes suivants.

Une mention particulière pour les personnages de Tehol Beddict et Bugg

Un bon bouquin mais on sent qu’il s’agit d’un tome de transition.

Ma note personnelle: 16/20
Midnight Tides -Steven ERIKSON
932 pages + appendice et extrait du tome suivant

House of Chains – Steven ERIKSON

  

Ce quatrième tome commence par nous raconter les aventures de Karsa Orlong, le garde du corps de Shaik. Nous suivons Karsa, jeune guerrier assoiffé de gloire qui se lance dans un raid barbare pour atteindre la gloire. Karsa est sans doute le personnage qui subira l’évolution la plus radicale dans ce volume.

Nous sommes ensuite amenés à suivre l’arrivée d’une nouvelle armée malazéenne dans le territoire des sept cités. Cette armée de bleus est envoyée pour affronter l’armée de vétérans du désert de Shaïk. L’armée malazéenne est largement surclassée, non seulement parce que l’armée de Shaïk est plus nombreuse mais aussi parce que Shaïk dispose du pouvoir du tourbillon et de l’aide de plusieurs archimages et prêtres.

Alors que l’armée malazéenne commandée par Tavore s’enfonce dans le désert de Raraku, de nombreuses puissances convergent vers cet endroit pour profiter du chaos engendrés par les combats. Le combat apparaît déséquilibré mais l’armée de Shaïk est minée par les ambitions des nombreux mages et chefs de guerre.

Comme d’habitude, on retrouve de nombreux personnages déjà rencontrés dans les tomes précédents, on approfondit certains personnages et on en découvre de nouveaux.

Si ce tome ne contient pas de scènes aussi fortes que celles que l’on peut retrouver dans les tomes 2 et 3, il reste cependant de très bonne facture. On ne peut que rester en admiration devant la maîtrise dont l’auteur fait preuve devant l’ampleur de l’univers qu’il a imaginé. Cette décalogie, par sa complexité, n’est pas à la portée de tout le monde.

Ma note personnelle: 18/20

Memories of Ice(Non traduit) – Steven ERIKSON

Est-ce que j’ai déjà dit que cet auteur était génial? Bon ben je le répète alors.

Ce troisième tome est aussi époustouflant que les précédents.

Face à la menace du Panion Domin, les ennemis d’hier sont contraints de s’allier. ceci nous permet de faire connaissance de personnages qui n’étaient qu’évoqués dans le premier tome comme Caladan Brood.

Nous retrouvons aussi une bonne partie des personnages du premier tome comme les bruleurs de pont, Kruppe, Murilio, Toc le Jeune…

Le roman est centré sur le siège et l’attaque de la ville de Capustan par les forces du Panion Domin. Capustan est défendue principalement par une unité de mercenaires les « Grey Swords ». Nous suivons les débats et conflits internes dans la ville entre ceux qui veulent se rendre et ceux qui préfèrent combattre jusqu’à la mort. Pendant que l’es armées réunies de Dujek et de Caladan Brood se portent au secours de Capustan, d’autres personnages ont déclaré une guerre personnelle au Pannion Domin.

Nous apprenons également que les T’lan Imass se rassemblent pour répondre à l’appel d’une prophétesse.

L’un des points forts de Steven Erikson est de nous dépeindre des personnages qui ont une forte personnalité. C’est encore une fois le cas dans ce 3ème roman, plusieurs des offciers des « Grey Swords », mais surtout Bauchelain et Korbal Broach qui ont eu droit à un volume reprenant leurs aventures:

http://www.amazon.fr/Bauchelain-Korbal-Broach-Novels-Malazan/dp/0765324229/ref=sr_1_11?ie=UTF8&s=english-books&qid=1292666329&sr=1-11

Ce volume se termine, comme le deuxième par des scènes très fortes qui marqueront les lecteurs.

Ma note personnelle: 19/20

Gardens of The Moon(Les Jardins de la lune) – Steven ERIKSON

   

Ce premier tome nous entraîne à la suite du sergent Whiskeyjack et de son escouade de brûleurs de ponts (bridgeburners). Nos « héros »(Outre Whiskeyjack, on compte Kalam l’assassin, Maillet le médecin, Ben le Vif le magicien, Hedge et Picker les sapeurs…) faisaient partie d’une unité d’élite de l’empire malazéen, unité qui a été décimée pendant le siège de Pale, suite à une trahison. Apparemment, quelqu’un de haut placé désire éliminer des personnes qui deviennent trop populaires dont leur général. Alors qu’ils devraient être envoyés en repos, ils sont envoyés dans une mission tout aussi dangereuse que l’attaque de Pale.

Les brûleurs de ponts sont chargés d’infiltrer Darujhistan, la dernière des cités libres de Genabackis et de préparer l’attaque des troupes de l’Empire.

Mais qui veut donc la mort des brûleurs de pont et quelles sont les forces qui se sont mises en action pour aider ou pour neutraliser les malazéens. C’est ce que vous découvrirez dans ce premier tome. Guerriers, Assassins, mages, médecins, voleurs, dragons, morts-vivants… vous attendent

Voir aussi l’article sur Elbakin.net: http://www.elbakin.net/fantasy/cycle/le-livre-malazeen-des-glorieux-defunts/les-jardins-de-la-lune-299

Ma note personelle: 19/20

%d blogueurs aiment cette page :