Légende – David GEMMELL

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Pour la première fois, les guerriers barbares Nadir ont été unifié. Le seigneur de guerre Ulric a réussi a soumettre toutes les tribus sous son autorité. Il a rassemblé une armée de 500.000 hommes et s’apprête à envahir le territoire de Drenaï.

Face à lui, une forteresse :  Dros Delnoch qui barre le seul passage à travers les montagnes. Dros Delnoch une citadelle et ses six murs externes qui suffisamment défendus sont infranchissables. Dros Delnoch la citadelle des contes de Bronze.  Seulement voilà, le comte de Bronze est mourant, le dirigeant actuel de Drenaï, Abalayn n’a laissé pour défendre la passe que 10.000 hommes, pour la plupart des paysans conscrits sans expérience du combat, sous le commandement de son neveu Orrin lui aussi inexpérimenté dans les matières militaires.

Alors que la horde Nadir se rapproche avec ses milliers de cavaliers, ses chamans pratiquants une magie démoniaque et les engins de siège qui ont été fabriqués par l’ingénieur d’Ulric, un homme arrive à Dros Delnoch. Un homme ? Non une légende vivante : Druss. Druss a atteint de statut en réalisant des exploits incroyables. Selon certains, il aurait tenu seul une passe face aux Vagrians, les repoussants à chaque assaut avant de les mettre en déroute. Bien sûr, il y a de l’exagération dans les récits mais il n’en reste pas moins que c’est un Guerrier exceptionnel, un géant qui équipé de sa redoutable hache à deux mains Snaga est véritablement mortel. Personne n’a réussi à le vaincre en combat singulier. De plus Druss n’est pas venu seul, il a réussi à convaincre Flécheur, le chef des brigands qui hantent les forêts de Drenaï ainsi que 600 de ses hommes de venir aider à la défense de Dros Delnoch.

Druss se met aussitôt au travail, il organise la défense et l’entraînement de la garnison afin de la préparer à l’attaque. Pendant ce temps, Virae, la fille du Comte de Bronze a été envoyée chercher l’aide des « trente » des moines-guerriers qui combattent pour défendre la Source de toute vie. Elle reviendra à temps, avec « les trente » et Regnak, un guerrier berserk qui lui a sauvé la vie, pour assister à l’arrivée des Nadir.

Lorsque les Nadir arrivent, Drus, les trente, Rek, les paysans et les hommes de la légion (une unité de cavalerie, seule troupe entraînée) se battent comme des lions ils repoussent assaut après assaut, mais sont bientôt forcés d’abandonner le premier mur beaucoup trop long à défendre, puis le second. Le désespoir commence à s’emparer des défenseurs. Drus a une soixantaine d’années, tous les soirs il a besoin de repos et de massages pour pouvoir récupérer de sa fatigue. Son organisme est usé et ne récupère plus aussi bien. Les archers de Flécheur ont promis de rester jusqu’au mur 3 avant de s’en aller. Les trente sont des guerriers redoutables qui communiquent par l’esprit, ils ont tué de nombreux Nadirs mais les premiers prêtres ont commencé à tomber. La horde Nadir est innombrable. Malgré la mort de milliers d’entre eux, il y en a toujours d’autres qui arrivent.


 

Pendant plusieurs années, j’avais arrêté de lire de la Fantasy, deux auteurs m’y ont ramené à l’époque : Glen Cook avec la Compagnie Noire et David Gemmell avec Legend.

L’auteur avoue s’être basé sur Alamo pour écrire son roman et on peut certes y voir quelques similitudes : des hommes qui se battent à 1 contre 50, des petites troupes disparates mais solides qui rejoignent la forteresse : (Pour Alamo : Jim Bowie et ses hommes, Davy Crocket et ses compagnons, quelques défenseurs du Texas qui amenèrent un canon de gros calibres – Pour Dros Delnoch : Regnak, « Les Trente », Druss, la Légion).

Il y a néanmoins quelques différences, notamment le fait que la forteresse n’est pas encerclée, les défenseurs pourraient partir à n’importe quel moment ou l’utilisation de la magie sous différentes formes.

Et puis finalement, il y a cette forteresse qui quelque part est le véritable héros de ce roman ? Une forteresse dont chacun des murs porte un nom :

Le premier mur : Eldibar, le mur de l’exultation : on y affronte l’ennemi pour la première fois, et on s’aperçoit qu’il n’est qu’un homme.

Le deuxième mur : Musif, le mur de l’angoisse : si on n’a pas réussi à tenir le premier mur, pourquoi réussirait-on à tenir le second ?

Le troisième mur : Kania, le mur du nouvel espoir : il est tenu par les survivants des deux premiers et est moins grand à défendre.

Le quatrième mur : Sumitos, le mur du désespoir : on est fatigué, on se bat par instinct, mécaniquement.

Le cinquième mur : Valteri, le mur de la sérénité : on y admet l’inévitabilité de sa mort, et on se serre les coudes pour faire face à l’ennemi

Le sixième mur : Geddon,  le mur de la mort

Cette forteresse où certains révèleront leur courage ou leur qualités de commandement, une forteresse entre les murs de laquelle certains mourront ou vivront héros ou des inconnus, nobles ou inconnus.

Légende est un excellent roman de divertissement. La grande originalité du cycle de Drenaï vient du fait que le premier roman clôture le cycle. Certains des éléments qui seront développés par la suite n’apparaissent donc ici qu’assez faiblement (Je pense notamment aux « trente » dont les pouvoirs seront bien mieux décrits par la suite ainsi que leurs combats contre les forces démoniaques ou à la relation très spéciale entre Druss et Snaga).

Les personnages sont très marquants, qu’il s’agisse de personnages avec un charisme puissant comme Druss ou de personnages qui évoluent au cours du récit. On a des personnages qui appartiennent à toutes les classes sociales, ce qui permet de voir plus d’aspects de la société Drenaï. L’auteur ne fait pas non plus abstraction du côté sombre des combats, il ne nous épargne pas les aspects les plus sanglants du combat et cela renforce le réalisme.

En résumé, un excellent roman qui s’il n’est pas exempt de défauts, en attirera plus d’un vers ce cycle des Drenaïs. Je ne saurais que conseiller de commencer la lecture de Gemmell par Légende.

 

Ma note personnelle: 17/20
Légende – David GEMMELL
Edition Kindle

 

Published in: on 23 décembre 2016 at 17 h 40 min  Comments (1)  
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  1. Yeah! C’est un de mes souhaits au Père Noël la belle édition de Bragelonne! Je comparerai plus tard les impressions, mais cela donne terriblement envie de l’avoir dès à présent.


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