Steampunk Holmes – P.C. MARTIN

Steampunk Holmes

Le gouvernement britannique a retrouvé les plans du Nautilus, le fameux sous-marin du capitaine Nemo et en fait dessiner des plans. Malgré le secret qui protégeait ce projet, une partie des plans du sous-marin ont été volés.

Les Services secrets ne parvenant pas à découvrir qui a volé les plans, les autorités britanniques font appel au meilleur détective privé de tous les temps : Sherlock Holmes. Celui-ci accourt au guidon de son side-car à vapeur (Nommé à juste titre « Widowmaker ») accompagné de son fidèle Watson (lequel Watson a perdu un bras et a vu celui-ci remplacé par un bras mécanique auquel Holmes a rajouté quelques gadgets dignes de James Bond).


Cette longue nouvelle est une adaptation d’une histoire de Sherlock Holmes écrite par Conan Doyle : « The Adventure of the Bruce-Partington Plans’ ». L’auteur a profité de cette histoire de plans de sous-marin volés pour y greffer du Steampunk en changeant le nom du sous-marin par celui du nettement plus connu « Nautilus » (Cependant, même si ce sous-marin en lui-même fait très Victorien, l’énergie utilisée par le Capitaine Nemo était l’électricité).

Si le ton général est relativement proche de celui de Conan Doyle, les amateurs de Sherlock Holmes pourraient être déçus de ne pas y retrouver l’atmosphère typique aux histoires de Conan Doyle. Le rythme de cette histoire est en effet très rapide, l’action a quelque peu remplacé la déduction et l’apport Steampunk a pour effet de transformer le détective en une sorte de James Bond Steampunk.

En bref, une histoire agréable à lire mais qui risque de décevoir les puristes.

Ma note personnelle : 14/20
Steampunk Holmes – P.C. MARTIN
Edition Kindle

 

The Hound of the d’Urbervilles – Kim NEWMAN

The Hound of the d'Urbervilles

Je ne vais pas essayer de résumer les nouvelles qui forment ce recueil. D’abord parce qu’elles sont riches en événements ce qui rend l’exercice du résumé particulièrement périlleux et ensuite parce que leur récit par le colonel Moran est assez particulier.

Holmes avait Watson, Moriarty, le « Napoléon du crime » a Sebastian Moran dit le Colonel Moran et tout comme Watson a raconté les aventures de Holmes, le colonel Moran raconte les exploits de Moriarty.

Kim Newman a pris le parti de raconter les aventures d’un anti-holmes, au point qu’à un moment Moriarty se fait appeler consultant en crime. Et tant qu’à inverser les codes, autant faire raconter l’histoire par un débauché, coureur de jupon, joueur et assassin sans scrupules. Le seul point positif que l’on pourrait trouver au Colonel Moran (en dehors du fait que c’est un tireur d’élite), c’est son courage, encore qu’il ne s’agisse pas vraiment de courage mais plutôt d’une addiction au danger.

Moriarty vu à travers les récits du Colonel, perd beaucoup de sa superbe et de son caractère impitoyable, il apparaît même parfois ridicule.Selon le Colonel Moran, certains des plans de Moriarty réussissent par hasard et Moriarty s’attribue toute la gloire d’un plan savamment appliqué. ceci dit, Moriarty est très dangereux et impitoyable, il n’hésite pas à sacrifier ses hommes si cela lui permet d’accomplir ses buts et Moran ne se fait aucune illusion quant à sa propre utilité. Il sait  très bien que même si Moriarty a fait de lui son second, il n’hésitera pas à sacrifier Moran s’il le faut.

Pour donner une meilleure idée du côté parodique de ce recueil, Moran et Moriarty vivent aussi chez une dame,  mais leur logeuse, madame Halifax tient un bordel. On rencontre également au cours des récits, outre Holmes, Watson et Irène Adler, des personnages provenant de romans d’autres auteurs tels que Raffles, Carnacki, le docteur Mabuse ou même Tintin et la Castafiore.

De même, les nouvelles portent des noms qui pariodent ceux des nouvelles de Conan Doyle ainsi à la place de “The Hound of the Baskervilles”, on trouve “The Hound of the D’Urbervilles”, à la place d’une « Etude en rouge », on a « A Volume in Vermilion »  “A Shambles In Belgravia” au lieu de « A Scandal In Bohemia”…

Il faut aussi signaler que le professeur a deux frères qui comme lui, s’appelent James ce qui entraine quelques quiproquos amusants.

Au total, on a un recueil de nouvelles assez inégales, parodiques et assez amusantes. A déconseiller toutefois à ceux qui ne lisent pas couramment l’anglais parce que le Colonel Moran utilise pas mal de termes argotiques. Mais ce roman est dans les cartons de Bragelonne et devrait être prochainement traduit.

The Hound of the d’Urbervilles – Kim NEWMAN
Kindle Edition
Ma note personnelle: 16/20

Miscellanées baskervilliennes

Sous ce titre volontairement savant, Jean-Daniel Brèque vous offre gracieusement (C’est à dire gratuitement), en version électronique, des fragments de textes divers mais très représentatifs de la collection Baskerville.

Cf définition de Miscellanées sur Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Miscellan%C3%A9es

Miscellanées+Baskervilliennes

Au sommaire:
« L’Ascension des Magasins Bendale », par Robert BARR, extrait de Lord Stranleigh, Millionnaire
Les Vengeurs, par Headon HILL, chapitres I et II
« La Chasseresse », par Richard MARSH, extrait des Enquêtes de Judith Lee
Masques rouges, par Louis Joseph VANCE, chapitres XVI et XVII
La Vengeance de Hilda Wade, par Grant ALLEN, chapitre V
Le Secret d’un crime, par Fergus HUME, chapitre XI
Détectives et Bandits Scientifiques (Fleur de Bagne, tome 3), par Marie-François GORON & Émile GAUTIER, chapitre II
« Le Mystère Doomdorf », par Melville DAVISSON POST, extrait de Oncle Abner, le Maître du Mystère
Les Joyeuses Aventures d’Aristide Pujol, par William J. LOCKE, chapitre III
Bonus: « Smeath le Voyant », par Barry PAIN–nouvelle parue en France en 1914 et jamais rééditée.

Alors que vous soyez amateurs d’Arthur CONAN DOYLE, Maurice LEBLANC, Emile GABORIAU, Gaston LEROUX, Agatha CHRISTIE… voire d’auteurs contemporains dont les récits se passent à la fin du XIXème siècle ou au Début du XXème siècle tels Anne PERRY ou Claude IZNER, précipitez vous sur cet ouvrage!

vous pouvez le télécharger là: http://www.moutons-electriques.fr/livre-341

là: http://store.kobobooks.com/fr-FR/ebook/miscellanees-baskervilliennes

ou encore là: http://riviereblanche.informe.com/miscellannues-baskervilliennes-dt1652.html

voire là: http://www4.fnac.com/livre-numerique/a7892281/Jean-Daniel-Breque-Miscellanees-Baskervilliennes#FORMAT=ePub

Mise-à-jour du 06/05/2015: la collection Baskerville dispose maintenant de son propre Blog

Voyage surprise à Paris

Mon épouse et ma fille ayant décidé de me faire une surprise pour mon 50ème anniversaire (bon avec un peu de retard mais le palais des congrès a refusé d’avancer le spectacle – voir ci -dessous), je me suis retrouvé embarqué samedi matin dans le Thalys à destination de Paris où je suis tombé de Charybde

Black Out_0001   Black Out_0002

La machine à explorer l'espace_0001   La machine à explorer l'espace_0002

 http://www.charybde.fr/

En Scylla

DVS_0001   DVS_0002

Fantomes et Assassins_0001   Fantomes et Assassins_0002

Aucun homme n'est une ile_0001   Aucun homme n'est une ile_0002

MshH_0001   MshH_0002

http://www.scylla.fr/

Avant de finir sur les quais.

Spring Heeled Jack_0001   Spring Heeled Jack_0002

Samedi soir, j’ai été embarqué pour le palais des Congrès

Le retour du Roi

Dimanche matin, direction les puces de Vanves où j’ai trouvé une maquette de l’espadon (celui de Blake et Mortimer hein, pas un espadon empaillé).

Et pour terminer, je me suis retrouvé sur un des lieux de chasse du célèbre Oncle Joe, le parc Georges Brassens mais je n’ai pas pu apercevoir le grand fauve en action (ce qui a sans doute sauvé de nombreux ouvrages).

En résumé, un magnifique Week-end, un rien fatiguant et dépensier mais on n’a qu’une fois 50 ans et j’en garderai des souvenirs impérissables (et livresques)

Les lunes de sang – Anaïs CROS

Les lunes de sang1   Les lunes de sang2

Anaïs Cros ne s’en cache pas, et c’est d’ailleurs repris sur la quatrième de couverture, « Lunes de sang » est une sorte de transfert de l’univers Holmésien en fantasy.

Nous assistons donc à la rencontre entre le détective et le médecin comme dans le roman de Conan Doyle sauf qu’ici le médecin est un nain et le détective un demi-humain, demi-elfe et demi- lunaire (oui je sais, cela fait trois moitié et alors ?). Les lunaires sont des humanoïdes habitués à la vie nocturne (leurs yeux aux globes oculaires entièrement noirs sont aveugles), à  la peau très pale, ils ont les cheveux blancs et ceux-ci noircissent avec l’âge ; les lunaires ont également des crocs effilés qui dépassent de leur mâchoire et des cornes bleutées qui dépassent entre les cheveux.

Evrahl est venu à Lunargent, la capitale du royaume de  Mortelune pour en tuer le roi. Il rend le roi Torn responsable de la mort de sa famille. En effet lors de la guerre qui opposait le royaume de Mortelune et ses alliés (dont les nains) aux cités indépendantes, l’un des généraux des cités indépendante s’est emparé de la cité naine de Kelrhun où vivait la famille d’Evrhal (celui-ci s’était porté volontaire comme médecin dans l’armée).  Encerclé par une armée de Mortelune, le général des cités indépendantes menaça alors de massacrer les habitants de la ville si l’assaut était donné. L’assaut fut donné et le général mis sa menace à exécution.

Evrahl n’est pas seul dans sa quête de vengeance, de nombreux nains veulent tirer vengeance de Torn mais il y a également des humains et des elfes qui veulent attenter à sa vie pour la même ou pour d’autres raisons. Hébergé par un ami elfe, Finoeil, Evrahl a rassemblé autour de lui beaucoup de mécontents et il a été élu chef d’un groupe de comploteurs.

Comme Evrahl commence à se sentir de trop chez Finoeil, il se cherche un logement dans ses possibilitésfinancières et où il pourrait exercer sa profession de médecin. Il finit par trouver une offre de colocation chez un des clients de Finoeil, un demi-lunaire du nom de Listak. Comme l’appartement lui convient parfaitement, il s’y installe.

Ce n’est qu’après s’être installé qu’Evrahl découvre que Listak est en fait un détective auquel le roi lui-même fait appel pour résoudre certaines affaires que sa police n’arrive pas à régler. Les choses se corsent quand Listak est chargé d’enquêter sur un complot visant à assassiner le roi Torn…

Evrahl va donc devoir jour les équilibristes pour pouvoir mener son projet à bien alors qu’il vit dans la même maison que celui qui est chargé de l’arrêter.

J’ai trouvé ce premier roman d’Anaïs Cros excellent, le jeu du chat et de la souris entre Ervahl et Listak est très bien rendu. Bien entendu le récit est raconté du point de vue du docteur Evrahl (comme les Sherlock Holmes étaient racontés par Watson) mais on sent très bien les tensions qui montent, le doute qui s’installe chez Evrahl lorsqu’il apprend à mieux connaître Listak et son questionnement perpétuel : Est-ce que Listak sait quelque chose, tout ou rien ? La psychologie des personnages est excellemment rendue jusqu’aux  envies suicidaires qui s’emparent d’Evrahl lorsqu’il pense à sa famille disparue… Le style d’Anaïs Cros est très bon même si j’ai trouvé quelques longueurs dans ce premier tome (il y en a 4 de parus dans cette série à l’heure où j’écris ces lignes). Ce défaut étant cependant rattrapé par une très bonne fin de roman.

Anaïs Cros a réussi a créer un univers très personnel où les lunes sont omniprésente : le royaume de Mortelune dont la capitale est Lunargent où l’on trouve le château de castelune et où plusieurs quartiers portent des noms en rapport avec la lune : le quartier de la lune noire, le quartier des lunes jumelles, il y a aussi un calendrier dont les mois portent des noms en rapport avec la lune, une fête des lunes de sang (le nom venant d’un moment de l’année où les deux lunes ont cette couleur) et surtout la race des lunaires. Bien entendu le fait que la monde soit baigné dans la lumière de deux lunes jumelles  peut aisément explique cette omniprésence.

Ma seule critique serait que quand on développe un univers aussi original que l’est celui-ci, on devrait continuer dans ce sens. Pourquoi utiliser des races aussi connues que les nains et les elfes (en choisissant de ne pas conserver l’image de ces races que Tolkien a tellement répandue dans l’univers de la Fantasy). Dans ce roman, les elfes où les nains pourraient être assimilés à d’autres races humaines étant donné qu’ils ont les mêmes défauts que les humains. Personnellement, j’aurais choisi, soit d’autres comportements  pour les personnages de ces races, ou mieux encore d’autres races. Si Anaïs Cros a créé de très originaux lunaires ou lutins, elle aurait aussi pu créer deux autres races pour remplacer les nains et les elfes.

Je dirais la même chose pour les plantes ou même pour le jeu d’échec. Pourquoi ne pas continuer dans l’originalité et imaginer des plantes où des jeux à l’image du reste de la planète (là je renverrai à celui qui à mon avis est le maître en la matière, à savoir : Jack Vance).

Ma Note personnelle :16/20
Anaïs Cros – Les lunes de sang
Editions Lokomodo
606 Pages

The Bookman – Lavie TIDHAR

The Bookman histories

Orphan est orphelin (comme son nom l’indique)  et poète, il n’a pas connu ses parents et a été élevé par Jack un libraire qui l’occupe comme vendeur. Orphan vit dans un Londres très différent du nôtre. Dans son monde, La famille royale qui gouverne Britannia est constituée de Lézards humanoïdes qui dirigent les humains. Si la plupart des postes important sont encore occupés par des humains, c’est notamment lié au nombre relativement restreint de lézards.

Dans le Londres d’Orphan, Moriarty est premier ministre, Mycroft Holmes est toujours un personnage important du gouvernement et Irène Adler est inspecteur à Scotland Yard.

Dans le Londres d’Orphan, les baleines bleues chantent sur la Tamise, le premier ministre Moriarty s’apprête à célébrer le lancement de la sonde martienne et les hansoms cabs partagent la chaussée avec les baruchs-landaus (véhicules sur roues mus par la vapeur), les messages sont captés sur des récepteurs Tesla, l’Amérique s’appelle la Vespusie et ses habitants les Vespusiens (.

Enfin, dans le Londres d’Orphan, il y a Gilgamesh, le clochard aveugle qui vit sous les ponts et qui a apparemment connu les parents d’Orphan, il y a Lucy, le premier et grand amour d’Orphan,  qui étudie le chant des baleines, il y a enfin « le Bookman », personnages mystérieux qui sème la terreur dans Londres via des livres piégés. Certains prétendent même qu’il peut entendre ce que disent les gens qui sont à proximités des livres.

Orphan est un jeune poète contestataire, il s’attaque aux conformistes mais à part cela, il ne crée pas de vague. Sa vie est cependant sur le point de changer. Alors qu’il assiste à une représentation d’une pièce de théâtre, Henry Irving, l’acteur principal est tué par un livre piégé. A partir de là, les événements commencent à s’enchaîner, Lucy est désignée pour déposer un enregistrement du chant des baleines (sur un tube edison)  à l’intérieur de la sonde martienne, le Bookman reprend contact avec Gilgamesh et le fait disparaître. Orphan retrouve un message de Gilgamesh qui lui dit avoir connu le « bookman » auparavant et le met en garde car selon lui, la prochaine cible du « bookman » pourrait être la sonde martienne. Mais au moment où Orphan apprend la nouvelle, la cérémonie a commencé. Orphan se précipite vers le leu du lancement. Il arrive au moment où Lucy dépose l’enregistrement dans la sonde, lui crie d’arrêter mais au moment où elle se tourne vers lui, l’enregistrement explose.

Lorsqu’Orphan se réveille, la vie semble s’être arrêtée pour lui, comment continuer sans Lucy. Interrogé par Irène Adler sur son intervention au moment de l’attentat, il ne peut pas lui apprendre grand-chose mais Irène lui donne cependant un espoir. Lors des attentats, les appareils de la police ont enregistrés des ondes qui pourraient correspondre à une sorte d’enregistrement de la personne tuée, cette hypothèse semble corroborée par le fait que le corps de l’acteur qui a donné le livre à Henry Irving, la victime de l’attentat précédent, a été retrouvé dans un entrepôt et que la date de son décès est antérieure à l’attentat. Il ne pouvait donc pas donner le livre à Henry Irving sur scène.

Peu de temps après sa sortie d’hôpital, Orphan est contacté par le « bookman » qui lui soumet une proposition : il récupère Lucy en échange de la destruction de la sonde martienne. En effet, la sonde qui a été détruite était une copie. L’originale doit être lancée depuis l’île de Caliban (l’île dont les lézards sont originaires).

The bookman est un livre référence, il pourrait être parodique à force de références, qu’on y songe, on croise Moriarty, Sherlock Holmes, Mycroft Holmes, Irène adler, Jules Verne et le capitaine Nemo, le simulacre de Lord Byron ainsi que de nombreuses références vaporistes : Edison, Tesla et d’autres que je n’ai sans doute pas reconnu, il y aussi des figures historiques telles que Karl Marx, Tom Thumb (alias Charles Sherwood Stratton), Isabella Beaton, John Nevil Maskelyne… Tous ces personnages n’ayant bien entendu pas le même rôle que dans la vie réelle.

C’est aussi un roman assez dense, il s’y passe beaucoup de choses et on n’a pas le temps de s’y ennuyer. Si au début, cela à l’air un peu touffu, à la fin tout se clarifie et tous les mystères s’expliquent (par exemple l’origine des lézards et leur montée sur le trône de Britannia, l’identité réelle d’Orphan ou du Bookman…)

Le seul reproche que je ferais c’est que j’ai eu un peu l’impression que l’auteur essayait d’y mettre un maximum d’éléments et de références steampunk ce qui finit par faire un peu lourd.

Ma note personnelle: 16/20

The Bookman (1ère partie du Livre dont l’image est reproduite ci-dessus) – Lavie TIDHAR
Edition Kindle

Sherlock Holmes, une vie – André-François RUAUD

Sherlock Holmes une vie

Cet ouvrage entreprend de nous raconter la vie de Sherlock Holmes aux travers des témoignages de ses biographes : Arthur Conan Doyle et le docteur Watson bien sûr mais aussi à travers ceux d’Adrian Conan Doyle et John Dickson Carr ainsi que quelques autres auteurs qui se sont basés sur les écrits que n’avait pas publié Arthur Conan Doyle et le docteur Watson. Ces œuvres composent ce qu’André-François Ruaud appelle le « Canon ». Bien sûr, sont écartés les pastiches, textes fantaisistes ou en opposition avec le « Canon ».

Et c’est une vie passionnante qui se dégage des différents témoignages. Bien entendu c’est une œuvre de bénédictin d’aller chercher tel élément sur vie de SH dans une enquête et de compléter cet élément par des détails figurant dans deux ou trois autres récits parfois fort éloignés dans le temps.

C’est ouvrage est une belle réussite. Pour un peu, on serait tenté de croire que S.H. Holmes a réellement existé mais l’auteur ne s’arrête pas là puisqu’il prend aussi comme parti pris que tout une série d’autres personnages de fiction ont une existence réelle comme Hercule Poirot, Raffles, Arsène Lupin ou  Harry Dickson. N’ayant pas lu les autres ouvrages de cette collection, je ne peux affirmer à 100% qu’ils sont tous reliés entre eux mais les allusion laissées dans cet ouvrage me laissent penser que c’est bien le cas.

C’est donc un travail énorme qui a été accompli puisqu’il a fallu établir une chronologie non seulement de la vie de SH au travers de ses aventures mais aussi la comparer avec d’autres chronologies d’ autres personnages de fiction importants, les recouper et en sortir les événements contemporains.

Le seul petit bémol que je mettrais concerne une hypothèse audacieuse autour de Mycrof Holmes et Philéas Fogg mais je laisse aux futurs lecteurs le soin de découvrir cela et de se faire leur propre opinion.

Ma note personnelle : 16/20
Sherlock Holmes, une vie – André-François Ruaud
Edition epub transformée en mobi

Cet ouvrage peut être acheté au format papier (A noter que les ouvrages de cet éditeur sont particulièrement esthétiques et iront très bien dans votre bibliothèque) ou au format électronique à l’adresse suivante: http://www.moutons-electriques.fr/livre-137.

Pour ceux qui ont un kindle, il est possible de transformer très facilement cet ouvrage au format mobi avec le programme calibre.