
Orphan est orphelin (comme son nom l’indique) et poète, il n’a pas connu ses parents et a été élevé par Jack un libraire qui l’occupe comme vendeur. Orphan vit dans un Londres très différent du nôtre. Dans son monde, La famille royale qui gouverne Britannia est constituée de Lézards humanoïdes qui dirigent les humains. Si la plupart des postes important sont encore occupés par des humains, c’est notamment lié au nombre relativement restreint de lézards.
Dans le Londres d’Orphan, Moriarty est premier ministre, Mycroft Holmes est toujours un personnage important du gouvernement et Irène Adler est inspecteur à Scotland Yard.
Dans le Londres d’Orphan, les baleines bleues chantent sur la Tamise, le premier ministre Moriarty s’apprête à célébrer le lancement de la sonde martienne et les hansoms cabs partagent la chaussée avec les baruchs-landaus (véhicules sur roues mus par la vapeur), les messages sont captés sur des récepteurs Tesla, l’Amérique s’appelle la Vespusie et ses habitants les Vespusiens (.
Enfin, dans le Londres d’Orphan, il y a Gilgamesh, le clochard aveugle qui vit sous les ponts et qui a apparemment connu les parents d’Orphan, il y a Lucy, le premier et grand amour d’Orphan, qui étudie le chant des baleines, il y a enfin « le Bookman », personnages mystérieux qui sème la terreur dans Londres via des livres piégés. Certains prétendent même qu’il peut entendre ce que disent les gens qui sont à proximités des livres.
Orphan est un jeune poète contestataire, il s’attaque aux conformistes mais à part cela, il ne crée pas de vague. Sa vie est cependant sur le point de changer. Alors qu’il assiste à une représentation d’une pièce de théâtre, Henry Irving, l’acteur principal est tué par un livre piégé. A partir de là, les événements commencent à s’enchaîner, Lucy est désignée pour déposer un enregistrement du chant des baleines (sur un tube edison) à l’intérieur de la sonde martienne, le Bookman reprend contact avec Gilgamesh et le fait disparaître. Orphan retrouve un message de Gilgamesh qui lui dit avoir connu le « bookman » auparavant et le met en garde car selon lui, la prochaine cible du « bookman » pourrait être la sonde martienne. Mais au moment où Orphan apprend la nouvelle, la cérémonie a commencé. Orphan se précipite vers le leu du lancement. Il arrive au moment où Lucy dépose l’enregistrement dans la sonde, lui crie d’arrêter mais au moment où elle se tourne vers lui, l’enregistrement explose.
Lorsqu’Orphan se réveille, la vie semble s’être arrêtée pour lui, comment continuer sans Lucy. Interrogé par Irène Adler sur son intervention au moment de l’attentat, il ne peut pas lui apprendre grand-chose mais Irène lui donne cependant un espoir. Lors des attentats, les appareils de la police ont enregistrés des ondes qui pourraient correspondre à une sorte d’enregistrement de la personne tuée, cette hypothèse semble corroborée par le fait que le corps de l’acteur qui a donné le livre à Henry Irving, la victime de l’attentat précédent, a été retrouvé dans un entrepôt et que la date de son décès est antérieure à l’attentat. Il ne pouvait donc pas donner le livre à Henry Irving sur scène.
Peu de temps après sa sortie d’hôpital, Orphan est contacté par le « bookman » qui lui soumet une proposition : il récupère Lucy en échange de la destruction de la sonde martienne. En effet, la sonde qui a été détruite était une copie. L’originale doit être lancée depuis l’île de Caliban (l’île dont les lézards sont originaires).
The bookman est un livre référence, il pourrait être parodique à force de références, qu’on y songe, on croise Moriarty, Sherlock Holmes, Mycroft Holmes, Irène adler, Jules Verne et le capitaine Nemo, le simulacre de Lord Byron ainsi que de nombreuses références vaporistes : Edison, Tesla et d’autres que je n’ai sans doute pas reconnu, il y aussi des figures historiques telles que Karl Marx, Tom Thumb (alias Charles Sherwood Stratton), Isabella Beaton, John Nevil Maskelyne… Tous ces personnages n’ayant bien entendu pas le même rôle que dans la vie réelle.
C’est aussi un roman assez dense, il s’y passe beaucoup de choses et on n’a pas le temps de s’y ennuyer. Si au début, cela à l’air un peu touffu, à la fin tout se clarifie et tous les mystères s’expliquent (par exemple l’origine des lézards et leur montée sur le trône de Britannia, l’identité réelle d’Orphan ou du Bookman…)
Le seul reproche que je ferais c’est que j’ai eu un peu l’impression que l’auteur essayait d’y mettre un maximum d’éléments et de références steampunk ce qui finit par faire un peu lourd.
Ma note personnelle: 16/20
The Bookman (1ère partie du Livre dont l’image est reproduite ci-dessus) – Lavie TIDHAR
Edition Kindle
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