Guerre aux Grands- Pierre LEAUTE

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Devenu empereur, Augustin Petit est toujours ravagé par ses mêmes obsessions, libérer les petits de l’oppression des Grands et quoi de mieux pour cela que de faire la guerre au pays qui est peuplé de grands: l’Allemagne. Avec ses alliés Italiens, la France envahit donc l’Allemagne ce qui provoque l’entrée en guerre des anglais.

L’Histoire se poursuit un peu comme dans notre ligne temporelle en échangeant les rôles de l’Allemagne et de la France, l’Allemagne est vaincue et scindée en deux puis l’Italie se fait envahir et Augustin Petit doit libérer son allié italien (il se fait lui même parachuter et participe activement à la libération).

A la fin, la France est vaincue. Augustin Petit retranché dans son refuge savoyard choisit l’exil en Amérique du Sud.


Je ferai un peu les mêmes remarques pour ce deuxième tome que pour le premier , pour moi la sauce n’a pas pris parce que le mélangé de gravité et d’humour est très délicat.surtout quand on arrive à des scènes  délirantes. Et tant qu’à faire, pourquoi revenir à une fin classique, pourquoi ne pas avoir écrit la grande victoire du Petisme, avec un monde à la botte du tyran?

Je retiendrai de ces deux tomes quelques scènes amusantes où l’auteur relie l’actualité plus ou moins récente avec son roman (Augustin Petit écrivant à son épouse qui l’a quitté: si tu reviens j’annule tout) ou la décapitation de la tour Eiffel bien trop grande au goût du dictateur ainsi que l’interview du dictateur par Pierre Bellemarre des années après la fin de la seconde guerre mondiale.

Ma note personnelle: 13/20
Guerre aux Grands ! – Pierre LEAUTE
Edition Kindle

Voir le premier tome: Mort aux Grands!

Si vous voulez avoir plus d’information sur l’auteur, vous en trouverez notamment sur son blog.

La paille dans l’oeil de Dieu – Larry NIVEN & Jerry POURNELLE

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Alors que l’empire humain a connu de nombreux soubresauts, les flottes impériales terminent de mettre les colonies rebelles au pas. Dans le système de la Néo Ecosse, un vaisseau spatial d’origine inconnue est repéré. Ce vaisseau ne répondant pas aux messages est bientôt arraisonné. A bord de ce vaisseau d’origine visiblement extraterrestre, les humains découvrent le corps d’un alien décédé depuis longtemps.

 En retraçant l’origine du vaisseau, les humains concluent que ce vaisseau a voyagé pendant des années en provenance de d’une étoile de type G qui a été nommée « La Paille dans l’Œil de Dieu ». Ce nom vient du fait que cette étoile apparaît en surimpression sur fonds d’une étoile super géante rouge, l’Oeil de Murcheson, située au delà de la Nébuleuse du Sac à Charbon. Vue de la Néo-Ecosse, cet ensemble ressemble à un visage d’homme encapuchonné qui aurait une paille dans l’œil.

Le capitaine Rod Blaine est chargé de diriger une expédition scientifique vers La Paille afin de prendre contact avec cette espèce extra-terrestre et de déterminer ses intentions.  A bord du croiseur Mac Arthur embarqueront une équipe de scientifiques pluridisciplinaire: linguistes, psychologues, anthropologues, physiciens…. Le Mac Arthur sera accompagné du Cuirassé Lénine commandé par l’Amiral Kutuzov. Le Lénine devra éviter tout contact avec les extraterrestres et détruire le Mac Arthur si celui-ci devait être contaminé ou pris par les extra-terrestres… L’Amiral Kutuzov doit aussi veiller à ce que les E.T. en apprennent le moins possible sur les humains.


Je ne vais pas résumer l’intrigue, cela serait trop long, qu’il me suffise de dire que nous avons ici un récit intelligent de premier contact (Surtout si l’on compare avec les autres récits de premier contact que j’ai lu auparavant où l’on a généralement affire à une race extra-terrestre qui veut anéantir tout ce qu’elle rencontre). Certes, le roman n’est pas sans défaut et, datant de 1974, légèrement dépassé au point de vue scientifique ou sociologique (les femmes y occupent une place quasi inexistante, à part la future épouse du héros, scientifique embarquée sur le Mac Arthur). Il s’agit aussi d’un roman américano centré, la plupart des personnages sont anglo-saxons, ce qui se voit aussi dans le nom des planètes comme la Néo-Ecosse. Nous sommes dans un Empire, avec une classe dirigeante noble ce qui pourrait paraître très peu probable de nos jours.

Le point fort de ce roman et c’est quand même le plus important dans un roman sur un « premier contact », c’est l’originalité de la culture E.T.. Les Pailleux comme viennent à les appeler les humains sont très différents de nous, à la fois physiquement(ils ont des membres asymétriques et sont répartis en plusieurs sous-espèces avec parfois de grandes différences de taille) et psychologiquement et j’ai trouvé cet aspect très réussi.

Lorsque le contact s’établit, il faut un certain temps pour arriver à ce que l’une des deux espèces parvienne à saisir le langage de l’autre et à ce jeu, ce sont les pailleux qui sont les plus forts. Commence alors  la phase de dialogue qui amène petit à petit à une compréhension au moins partielle de ce que les espèces veulent bien révéler. Car si l’on sait dès le début que les humains ne veulent pas révéler trop de leur passé belliqueux, on ne sait pas grand chose des pailleux. Ceux-ci semblent amicaux et très avancés sur certains points ce qui pourrait apporter de grands bénéfices pour l’espèce humaine(Une des sous-espèce de pailleux par exemple semble même être douée de génie pour la mécanique, ils sont capable de démonter un objet et de le modifier en augmentant son efficacité). Le débat s’engage alors entre les humains: les pailleux sont ils juste ce qu’ils ont l’air ou cachent-ils quelque chose.  La seule chose qui semble manquer aux pailleux, c’est la technologie qui permet d’avancer d’une planète à une autre en procédant par bonds. Cette technologie dont les humains disposent mais qui manque cruellement aux pailleux qui sont, dès lors, prisonniers de leur système stellaire.

Enfin, il faut venir au point qui fait débat sur ce roman qualifié de militariste, non point parce qu’il est rempli de personnages génocidaires voulant à tout pris exterminer une civilisation non-humaine ou qu’il y ait une suite de combats spatiaux ou planétaires mais bien parce que les scientifiques y  apparaissent comme de doux naïfs prêts à ouvrir les portes de l’empire à une espèce dont on ignore quasi tout alors que les militaires sont là pour veiller au grain et empêcher les catastrophes. C’est certes un point de vue présent et sans doute voulu par les auteurs dans le déroulement du récit mais de mon point de vue, un roman militariste est un roman qui met vraiment en valeur l’esprit militaire tellement supérieur au simple mortel (voir le roman de John Ringo commenté sur ce blog), je n’ai pas ressenti cet aspect là ici. On se trouve dans une histoire sur fonds militaire et il semble dès lors logique que les militaires y occupent une place prépondérante (un peu comme dans la série Honor Harrington).

Ma note personnelle: 17/20
La paille dans l’oeil de Dieu – Larry NIVEN & Jerry POURNELLE
Edition Pocket

Voir aussi cet article d’Apophis où il est question de ce roman

 

 

Les aventures de Judith Lee – Richard MARSH

Les Aventures de Judith Lee

Pour ce deuxième tome des aventures de Judith LEE, je compléterai cette page au fur et à mesure de ma lecture.

Mon Cavalier

Curare

Lady Beatrice

L’énigme de Finchley

Deux mots

Les panneaux de verre

Les Diamants Montagu

Deux Trains

Le Mystère de Barnes

L’Affaire Clarke

 

Les Aventures de Judith Lee – Richard MARSH
Traduction Jean-Daniel Brèque
Edition Kindle

Disponible sur Amazon ou en version epub chez les moutons électriques

ou en version papier chez Rivière Blanche

Et n’oubliez pas d’aller visiter le Blog de la collection Baskerville, oeuvre de Fabrice Mundzik.

Mon Cavalier (une aventure de Judith Lee) – Richard MARSH

Les Aventures de Judith Lee

Judith Lee a été invitée à une après-midi dansante par son amie Florence Emmet. Après une danse, son cavalier lui dit qu’avec son talent, elle espionne le monde entier. Peu après, un autre inconnu l’aborde dans Brompton Road en lui demandant si ele est bien Judith Lee et pendant qu’elle s’arrête pour lui répondre un troisième personnage la prend en photo.

Quelques jours plus tard, elle reçoit une enveloppe contenant deux clichés d’elles accompagnés de la légende: « Attention, ceci est le portrait d’un danger public: Judith Lee, espionne » et en petits caractères: « Cette photographie va circuler dans tout le pays. Si vous apercevez la personne si représentée, évitez la comme la peste. »

C’est le début d’une aventure qui se prolongera deux années plus tard à Paris oùJudith Lee se retrouvera accusée alors qu’elle venait de reconnaître le mystérieux inconnu de l’après-midi dansante.

Cette première aventure est toujours aussi brillamment écrite avec tout le talent de Richard MARSH mais la fin du récit m’a un peu laissé sur la mienne (de faim oups je sors).

Ma note personnelle: 15/20
Les Aventures de Judith Lee – Richard MARSH
Traduction Jean-Daniel Brèque
Edition KindleDisponible sur Amazon ou en version epub chez les moutons électriques

ou en version papier chez Rivière Blanche

Et n’oubliez pas d’aller visiter le Blog de la collection Baskerville, oeuvre de Fabrice Mundzik.

Shattered World 1-6: « The Eurasian War  » de Bobby HARDENBROOK

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J’avais déjà donné mon avis sur la première partie, voici ma critique des volumes 1-6(réunis en un seul gros ouvrage).

Je rappelle que « Shattered world » est un essai uchronique, pas un roman.

Contrairement à la plupart des récits uchroniques, dans cet essai, Bobby Hardenbrook modifie plusieurs paramètres:

Il part du principe que les relations entre l’Allemagne et l’Union soviétique se sont détériorées au point que Staline décide de lancer une attaque préventive sur la Pologne avant qu’Hitler ne se décide à attaquer ce pays.

Il décide aussi de plusieurs modifications telles que : pas de purge des officiers de l’armée rouge, accélération de la production des blindés soviétiques (ce qui leur permet d’avoir beaucoup plus de T34 disponibles dès les débuts de la guerre), l’Armée allemande jouit de beaucoup plus de libertés que dans notre ligne de temps parce qu’Hitler ne bénéficie pas de l’aura que lui aurait donné selon l’auteur la victoire de la campagne de France.

Dans cet essai, l’auteur aborde le récit uniquement du point de vue des mouvements stratégiques, il n’y a pas de partie romancée, mais seulement quelques témoignages ponctuels de situations tactiques par des personnages divers, sans doute pour donner un petit côté réaliste.

Pour un résumé plus détaillé du début, je vous renvoie à ma critique du tome I.

Après l’attaque de la Pologne par les soviétiques en 1937, les allemands, hongrois et italiens se sont rangés du côté polonais. Les combats se sont étendus à la Roumanie.

Les Français, Anglais et Américains restent neutres aidant même plutôt l’Allemagne économiquement parce qu’ils considèrent que Staline est plus dangereux qu’Hitler.

Petit à petit, l’Allemagne finit par prendre le dessus. L’Union soviétique est seule pour combattre l’Axe et, étant l’agresseur, ne jouit pas pour cette guerre de l’important soutien psychologique que constituait l’invasion de la Rodina  Lors d’une des offensives allemandes, Joukov se retrouve encerclé par les allemands avec plusieurs dizaines de milliers d’hommes et finit par se suicider. La Guerre s’étend aux Pays Baltes, à la Finlande et même à la Suède qui est envahie par les deux camps.

Alors que l’Axe repousse petit à petit les soviétiques, des parties du territoire soviétique se soulèvent et rejoignent l’Axe comme L’Ukraine, les Pays Baltes ou la Tchétchénie. Certains pays qui, dans la ligne de temps normale étaient restés neutres, rejoignent l’Axe comme l’Irak ou la Turquie (à qui l’Allemagne a promis les champs pétrolifères de Bakou).

Le Japon voyant la frontière est de l’empire soviétique fortement dégarnie attaque et s’empare d’une bonne partie de la Sibérie, postposant son attaque sur les territoires des puissances occidentales.

Les soviétiques sont acculés. Beria fomente un coup d’état et élimine Staline. Ne pouvant rien faire pour faire basculer la situation, Beria finit pas accepter de capituler en Juillet 1942 et la frontière est établie sur base des territoires conquis, la suède étant coupée en deux. L’Union soviétique est amputée de nombreux territoires: l’Ukraine, les Pays Baltes, une partie de la Sibérie et du Caucase.

Pour l’anecdote, Stalingrad est renommée: Beriagrad.

Les Pays occidentaux (France, Angleterre, Belgique, Pays-Bas) ont entre-temps créé l’Alliance pour la démocratie que la Norvège s’est empressée de rejoindre mais qui ne comprend pas les Etats-Unis où le président républicain Dewey a été élu par les partisans d’une politique isolationniste.

Alors que l’Allemagne se prépare à la prochaine guerre contre l’Alliance pour la démocratie en développant de nouveaux chars (Le char Panther amélioré dans cette timeline a été renommé Cougar et débarrassé des nombreux problèmes de maintenance que connaissait le Panther) de type Cougar II avec un canon de 105mm. Les Jets se multiplient ainsi que les fusées V2, V3 et V4 avec toujours plus de puissance et d’explosifs emportés.
Les troupes Italiennes voient leur équipement modernisé et se lancent dans la construction de nouvelles unités navales y compris un porte-avion. Les Allemands et les Anglais se lancent aussi dans la construction de nouvelles unités navales plus puissantes (Les allemands créant notamment un « super-Bismarck » nommé Fatherland et deux porte-avions).

Les hostilités reprennent en mai 1945 et la Wehrmacht se lance à l’assaut des Pays-Bas de la Belgique et de la France. La campagne est plus longue et acharnée mais les allemands finissent par vaincre les troupes alliées et à s’emparer des trois pays envahis. La France n’a pas capitulé parce que De Gaulle a fait un coup d’état. La France continue donc la Guerre depuis ses possessions d’Afrique du Nord.

Dans le désordre et par théâtre d’opération:

En Afrique du Nord, les Italiens tentent de s’emparer de la Tunisie mais même s’ils sont mieux équipés et leur moral meilleur que dans notre ligne temporelle, ils finissent par avoir besoin des Allemands qui envoient d’abord Guderian et puis Rommel en soutien de Guderian pour faire face aux français à l’Ouest et aux Anglais à l’est (Egypte). Les combats seront longtemps indécis, basculant d’un côté puis de l’autre mais les français sont battus et obligés de concéder la Tunisie et une bonne partie de l’Algérie à l’Italie; ils sont aussi forcés de se retirer de l’Alliance pour la démocratie. Les troupes anglaises après avoir été au bord de l’anéantissement sont sauvés par l’explosion d’une bombe atomique sur le nœud de ravitaillement le plus important des allemands, l’explosion liquidant la meilleure unité allemande par la même occasion. L’Egypte et la Syrie sont cependant le théâtre de nombreuses insurrections nationalistes et fondamentalistes et il n’est pas sûr que l’Angleterre pourra encore s’y maintenir longtemps.

L’Espagne ayant rejoint l’Axe, Malte et Gibraltar ont été attaqués. Malte est tombée assez rapidement mais Gibraltar ne cédera qu’après un siège de 1.614 jours et de nombreux bombardements notamment par les canons lourds sur rails.

En Norvège, là aussi les combats sont acharnés mais après plusieurs années de combats, les alliés repoussés au Nord sont obligés de ré-embarquer vers l’Angleterre.

Les Etats-Unis, attaqués par les Japonais en même temps que les Anglais, français et autres puissances occidentales ne sont entrés en Guerre que contre les Japonais. Nous suivons donc pendant plusieurs années les combats dans le Pacifique où la flotte américaine, lourdement touchée à Pearl Harbour où elle a vu trois de ses six porte-avions de Classe Essex coulés et un quatrième endommagé (sur six) doit mener de longs combats contre les Japonais. Le général Patton se distingue en Thaïlande et en Indochine où les Américains se sont alliés à Ho Chi Minh pour chasser les Japonais. Les Etats-Unis ont développé la bombe atomique avec un peu de retard sur notre ligne temporelle et l’utilisent pour faciliter leurs avancées. Après l’explosion de la deuxième bombe, une junte de militaire fanatiques s’empare de l’empereur du Japon et décide de poursuivre le combat jusqu’au bout. On voit donc les explosions nucléaires se multiplier, détruisant les points de résistance, les ports, les infrastructures militaires et les villes. De leur côté, les militaires japonais font un usage intensif d’armes chimiques et bactériologiques ce à quoi les Etats-Unis répondent avec leur propres armes chimiques et l’utilisation du Napalm. Les Japonais sont repoussés un peu partout se cramponnant aux villes portuaires chinoises et défendant leurs îles pied à pied.

Les soviétiques, profitant de ce que les Allemands étaient très occupés à l’Ouest ont lancé une grande offensive pour reprendre du terrain aux allemands. Dans un premier temps, ils parviennent à reprendre les Etats baltes et l’Ukraine mais ils finissent par être repoussé. L’armement allemand leur est très supérieur, surtout dans le domaine de l’aviation. Lorsque ce livre se termine, les soviétiques ont déjà été repoussé sur leurs frontières et leurs troupes sont totalement désorganisée, ayant perdu une majeure partie de leur armement lourd.

En Europe, l’Angleterre est régulièrement bombardée par les missiles allemands, il y a de nombreux affrontement entre l’aviation des deux camps, les jets allemands étant supérieurs aux Meteors anglais mais les anglais reçoivent une aide non-officielle des Etats-Unis qui leur permet de tenir le coup jusqu’à ce que les Etats-Unis décident d’intervenir. La bataille de l’Atlantique bascule tantôt dans un camp, tantôt dans l’autre en fonction des progrès faits par les allemands dans la guerre sous-marine ou par les alliés dans le domaine de la lutte anti sous-marine. Alors que la Bataille des Canaries est très disputée, les Etats-Unis déclarent la Guerre à l’Axe et font pencher le balance dans cette bataille. Les flottes américaines bombardent l’Espagne et les chasseurs américains embarqués sur des porte-avions finissent par emporter la bataille aérienne malgré de nombreuses pertes causées par des missiles téléguidés tirés contre les navires US. L’Espagne subit de nombreux bombardement atomiques mis Franco capitule pas. Le Portugal qui avait rejoint l’axe change de camp et permet un débarquement américain sur ses côtes. Gibraltar est reconquise par les américains après une nouvelle explosion atomique.

Les Anglais ont lâchés plusieurs bombes atomiques sur des bases de la Luftwaffe en France et les allemands ont ripostés par des tirs de missiles chargés de gaz. Le nombre de victimes est très élevé des deux côtés.

Le livre se termine alors que les alliés viennent de lancer des bombes atomiques sur plusieurs villes allemandes avec une estimation de 3 millions de morts.


Cet essai ne m’avait déjà pas convaincu dans sa première partie mais les parties 2 à 6 n’ont fait qu’aggraver ce sentiment.

Si au départ, l’aviation russe m’a paru surestimée, par la suite, elle paraît se modifier très lentement. Quid des nombreux modèles russes qui se sont montrés quand même assez efficaces dans notre ligne temporelle. De plus, l’auteur semble oublier qu’il a autorisé des progrès technologiques à une nation. Il est une seule fois question d’une escadrille de jets Komet chargés de la défense de Moscou mais on n’en entend plus parler ensuite, comme si les russes n’en avaient plus construit, il n’est question que de nombreux avions à hélice. De même, l’auteur a armé l’Union Soviétique de nombreux chars T34 au début de la guerre mais on ne voit que très peu d’améliorations des tanks soviétiques par la suite (quid des t34-85, KVI ou KVII…). Il n’est qu’une seule fois fait mention de chars JS.

Si la résistance des soviétiques au début du récit est étonnante (ils combattent quand même cinq ans tout seuls alors qu’ils doivent affronter en plus des allemands et de leurs alliés de notre ligne temporelle, les Polonais, les Ukrainiens, les Baltes, les Turcs et les Japonais), leur effondrement dans la deuxième partie apparaît tout aussi surprenante. Contrairement aux allemands, ils ne semblent avoir fait aucun progrès matériel. L’auteur nous dit qu’une ligne ferroviaire a été construite en Afghanistan qui permet aux anglais de ravitailler les soviétiques mais ce ravitaillement ne semble rien apporter.

Le côté le plus dérangeant, c’est sans doute la volonté de combat jusqu’au-boutiste de nombreux combattants à l’instar des italiens par exemple qui semblent dans ce récit beaucoup plus décidés à se battre que dans notre ligne temporelle. Et puis, si notre seconde guerre mondiale avait déjà été une effroyable boucherie, l’auteur ici n’hésite pas à faire employer des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires par tous les camps à tel point que j’ai perdu le compte du nombre de bombes larguées par les Anglais et les Américains. La facture globales du boucher est donc ici encore beaucoup plus élevée que dans notre ligne temporelle et la guerre n’est visiblement pas finie au bout du volume VI.

Enfin, si l’auteur semble avoir une connaissance des principaux généraux des deux camps, passé quelques noms, il ne semble plus y avoir personne. Où sont passé les Koniev, Rokossovski, Vassilievski, Leclerc, Bradley… pour ne citer que quelques noms. Joukov mort, les soviétiques ne semblent plus avoir un seul général charismatique?

Shattered World Vol.1-6  de Bobby HARDENBROOK
Edition Kindle
Ma note personnelle: 12/20

Les enquêtes de Judith Lee – Richard MARSH

Judith Lee - Moutons

Avant de commencer à présenter les nouvelles du tome II des aventures de Judith Lee, jai décidé de rassembler les aventures du Tome I sur une seule page avec les liens vers chacune des critiques que j’ai écrit. La date qui suit les titres est celle de la parution dans « The Strand » telle que renseignée par Jean-Daniel Brèque dans le recueil « Les enquêtes de Judith Lee ». Notez que quand le titre anglais ne suit pas le titre français, c’est parce qu’ils sont identiques.

L’Homme qui coupa mes cheveux (The man who cut off my hair) – 08/1911

Indiscrétions à Interlaken (Eavesdropping at Interlaken) – 09/1911

Conscience  – 10/1911

La Chasseresse (Matched) – 11/1911

Le Miracle (The Miracle) – 12/1911

Auld Lang Syne – 01/1912

Isolda – 03/1912

Etait ce par hasard (Was it by chance only) – 04/1912

Oncle Jack ( Uncle Jack) – 05/1912

Mandragore (Mandragora) – 08/1912

8 Elm Grove, entrée de service ( 8 Elm Grove, back entrance) – 07/1912

Le Restaurant Napolitain (The Restaurant Napolitain) – 06/1912

 

Ma note personnelle: 16/20
Les Enquêtes de Judith Lee – Richard MARSH
Traduction Jean-Daniel Brèque
Edition Kindle

Disponible sur Amazon ou en version epub chez les moutons électriques

ou en version papier chez Rivière Blanche

Et n’oubliez pas d’aller visiter le Blog de la collection Baskerville, oeuvre de Fabrice Mundzik.