Fox on the Rhine – Fox at the Front – Douglas NILES And Michael DOBSON

L’opération Walkyrie a réussi, le führer est mort et Himmler prend le pouvoir, bien décidé à renverser le cours de la guerre et à battre les alliés. Voici le point de départ de cette Uchronie passionnante.

 

Dans ce premier volume, nous suivons l’évolution de la guerre après l’assassinat d’Hitler, Himmler prend des décisions qui vont amener un rééquilibrage des forces en présences: trêve avec les soviets, production de jets en masse et surtout la désignation de Rommel (d’où le titre) comme commandant en chef du front Ouest.

 

A la fin du premier volume, Rommel comprenant que la guerre était perdue pour l’Allemagne a décidé de se rendre aux alliés. Les SS ayant décidé d’éliminer Rommel, celui-ci prend la tête de l’armée d’un gouvernement démocratique allemand qui s’oppose à la SS. Nous retrouvons donc ici côte à côte Patton et Rommel opposés aux SS. De l’action en perspective.

Ces deux excellents romans nous dépeignent une fin alternative à la seconde guerre mondiale. Même si certaines hypothèses peuvent sembler douteuses (trêve avec les soviets notamment), le roman est assez réaliste. Les combats de blindés jouent un rôle prépondérant (notamment du à la personnalité des principaux protagonistes: Rommel et Patton).

En résumé, une très bonne lecture pour les amateurs d’Uchronie, de combats de blindés et de romans d’action.

Ma note personnelle: 17/20
Fox on the Rhine and Fox at the Front – Douglas NILES & Michael DOBSON

Sur le thème d’un remplacement de Hitler par Himmler avant la fin de la seconde guerre mondiale: https://daidin.wordpress.com/2013/12/26/himmlers-war-robert-conroy/

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4 commentairesLaisser un commentaire

  1. Trêve avec l’Union Soviétique en 1944, c’est complètement absurde en effet.

    Mais déjà, le point de départ n’est pas très crédible. L’opération Walkyrie réussit. Pourquoi pas ?
    Mais alors, comment ce fait-se que ce soit Himmler qui prenne la tête de l’Allemagne ? Le complot était l’œuvre d’aristocrates anti-nazis, qui s’ils avaient réussi leur coup auraient tôt fait de se débarrasser des gens comme le « fidèle Heinrich », Reichsführer SS, qui était quand même un des plus parfait exemple de « plus nazi que le Führer ».
    D’accord, on peut imaginer que Hitler soit mort mais que la SS arrive tout de même a faire échouer le coup d’état de la bande à Beck. Mais dans ce cas Himmler n’aurait jamais nommé un non-SS à la tête des armées, et encore moins Erwin Rommel qui était plus au moins associé aux comploteurs (c’est d’ailleurs après cette affaire qu’on l’a forcé à se suicider)

    Je me demande également comment l’auteur s’est arrangé pour faire passer Rommel « à l’Ouest ». J’ai du mal à imaginer la chose…

    • Pour Himmler, je ne trouve pas cela absurde, en tant que chef de la SS, il était certainement le mieux placé pour prendre le pouvoir. De plus, les conjurés ne disposaient pas de beaucoup de troupes au moment de l’attentat.

      Quant à le garder? N’oublions pas que certains généraux de la Wehrmacht étaient favorables à Hitler. Dans la conjuration, à part Rommel, on ne trouve quasiment aucun général important.

      Certains attendaient certes le résultat du complot mais vu la réaction rapide, auraient ils bougés en apprenant que Berlin était aux mains d’Himmler?

      Quant à la trêve avec les Russes, elle peut au moins se justifier du côté des Russes qui reprochaient aux alliés de leur laisser tout le boulot. Après tout, le retrait des troupes allemandes sur le front ouest permettait aux russes d’enfoncer encore plus facilement le front allemand plus tard.

  2. Un espace manquant à signalé en début d’article :

    Les SS ayant décidé d’éliminer Rommel, celui-ci prend la « têtede » l’armée d’un gouvernement démocratique allemand qui s’oppose à la SS.

    • Corrigé! Merci Frédéric.


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