La Fin de Londres – Robert BARR

La fin de Londres

Lorsque le narrateur de cette nouvelle voit débarquer dans son bureau de la société londonienne Fulton, Brixton & Co un inventeur américain exalté, il est loin de se douter que celui-ci et son invention vont lui sauver la vie.

Le narrateur est secrétaire dans une firme spécialisée dans les produits chimiques et le matériel pour laboratoires.

Une des tâches qui lui incombe est de faire barrage aux différents individus qui sollicitent des entretiens avec son patron. Donc lorsque cet inventeur débarque dans son bureau, il lui affirme que Sir John Brixton est très occupé mais que s’il était disposé à lui communiquer la raison de sa venue, il aviserait Sir John dès que possible.

L’invention de l’américain contient en fait de l’oxygène fortement comprimé qui permettrait à une personne d’obtenir de l’oxygène pendant six mois ce qui dans une ville aussi polluée occasionnerait une nette amélioration de confort.

Après plusieurs visites, l’américain finit par forcer la porte de Sir John. Celui-ci l’écoute mais finit par le mettre dehors sans accepter de financer et de développer l’invention. Nullement démonté, l’inventeur américain laisse quand même son appareil dans le bureau du narrateur et le met même en marche pour lui prouver son utilité.

C’est cette dernière opération qui sauvera le narrateur…

Cette excellente nouvelle de science-fiction mérite de figurer dans toute anthologie catastrophiste digne de ce nom. Malgré son ancienneté (elle date de 1892), évoque déjà des problèmes  écologiques qui sont encore très actuels. Elle est de plus présentée comme écrite dans le milieu du XXème siècle alors que l’on a abandonné l’électricité au profit de l’éther vibratoire qui « a libéré l’homme de ses tâches les plus pénibles ».

Encore une fois, je remercie ici Jean-Daniel Brèque de m’avoir permis de découvrir cet excellent écrivain et éditeur.

Ma note personnelle : 16/20
La fin de Londres (The doom of London) – Robert BARR
Collection e-baskerville
Traduction Jean-Daniel Brèque
Edition Kindle

Cette nouvelle peut être acheté sur Amazon à l’adresse suivante: http://www.amazon.fr/La-Fin-de-Londres-ebook/dp/B00C4HEPTO/ref=sr_1_1?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1365583901&sr=1-1&keywords=robert+barr+la+fin+de+Londres

On peut également acheter cette œuvre au format epub à l’adresse suivante: http://www.moutons-electriques.fr/livre-242

Sur le site de Kobobooks ou sur celui de la FNAC

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2 commentairesLaisser un commentaire

  1. Je signale une gaffe a « il doit la vie/voie ».

    Cela me rappelle une nouvelle française dont hélas le titre m’échappe datant d’autour les années 1900 ou un groupe d’astronomes se réfugie dans une maison avec des bouteilles d’oxygène car la Terre passe dans la queue d’une comète et que l’atmosphère est empoissonée par ses gaz. Les humains deviennent fous avant de s’évanouir (révolution a Toulon et autres saccages a travers le monde) mais la comète s’éloignant le pire est éviter.

    • Merci Frédéric, faute corrigée.

      Effectivement, il a du y avoir de nombreux romans catastrophistes à cette époque certains voyant leur salut dans la science et d’autres leur condamnation.

      Pour ma part, le meilleur roman catastrophiste IMOHO reste les Triffides de John Wyndham même s’il y en a eu d’autres qui étaient également très bons.


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